C’est une chose extraordinaire : l’antisémitisme n’existe plus. Pfuittt ! Disparu, évaporé. Il n’en reste que quelques traces, symboliques, dans un hypothétique "cerveau" antisémite, assez charitable pour se laisser radiographier par nos bons non-antisémites. Et qu’y trouve-t-on, dans ce "cerveau" providentiel ? La menace d’un antisémitisme causé par le CRIF lui-même !
Fantastique raisonnement ! Ainsi, l’antisémitisme est deux fois nié, une fois il n’existe pas (où sont ceux qui se revendiquent antisémites ?), une autre fois sa cause est le Juif lui-même.
Bien sûr, il y a une faille de raisonnement : si l’antisémitisme n’existe pas, on ne voit pas comment il surgirait du néant ; et s’il existe, on doit bien pouvoir trouver quelques antisémites, et je vois mal ce qui les empêcheraient d’aller manifester contre Israël.
A moins que l’extrême gauche et les islamistes soient par nature vierge d’antisémitisme, protégés de tout soupçon de par la noblesse de leurs sentiments. C’est sûrement ça.