Bonsoir,
Bravo pour cet article Roseau.
Je sais que Corneille n’est pas très à la mode, pourtant ces vers de Médée disent bien ce qui est en cause aujourd’hui, et ce d’autant plus que personne ne peut affirmer sans risque de se tromper que Colonna est coupable ou innocent, je cite :
Quiconque sans l’ouïr condamne un criminel
Son crime eût-il cent fois mérité le supplice,
D’un juste châtiment il fait une injustice.
Le procès va donc continuer... sans l’accusé et sans ses avocats. Et seul un miracle, comme vous le dites, pourrait renverser le cours des choses :
- une demande en révision peut-être, qui peut être effectuée quelle que soit la juridiction ayant statué et quelle que soit la peine prononcée, si un fait nouveau venait à être révélé ;
- ou un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’homme...
A la place de Madame Erignac, je ne me sentirais pas très à l’aise...