Quand les journalistes comprendront-ils que le journalisme bénévole (je préfère le terme) est la conséquence et non la cause d’une insatisfaction croissante vis-à-vis des médias professionnels ? Dans un monde idéal, les médias professionnels épuiseraient tous les sujets et les médias bénévoles n’auraient plus rien à se mettre sous la dent... Ce n’est pas le cas. Les journalistes professionnels sont longs à comprendre que les journalistes bénévoles se désolent de voir les médias en si mauvais état, dissimuler tant de sujets importants et se tromper aussi lourdement sur certains d’entre eux... Tant qu’ils se tromperont dans leur diagnostic, les choses empireront.