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En réponse à :


jaja jaja 20 mars 2009 12:34

@ L’auteur : "Je ne voudrais pas passer pour un censeur car je sais que la critique est facile mais l’art reste difficile."

Eh oui l’art est difficile et pour le moment personne n’a la solution... J’ai manifesté hier à Paris et c’est vrai que la colère est là, pour ceux qui dans notre soi-disant démocratie peuvent l’exprimer... En défilant je pensais à mon collègue resté au boulot à cause de son contrat précaire qui l’oblige à fermer sa gueule s’il veut bouffer... Et les gens comme lui sont de plus en plus nombreux... ce qui ne veut pas dire qu’en cas de mouvement dur ils resteraient passifs...

Certains sur ce fil parlent d’émeutes et les souhaitent... Moi aussi. Pourtant je sais que l’expérience historique nous apprend qu’après ces dernières vient le temps de la répression et du retour à l’ordre si elles ne débouchent pas sur la Révolution. Mais pour l’accomplir il faut être organisés et préparés à faire face. Ce qui n’est pas le cas aujourdhui les partis et syndicats réformistes contrôlant encore totalement ou presque le mouvement.

Si Guadeloupéens et Martiniquais n’ont pas eu la force de renverser le capitalisme chez eux leur grève a toutefois été victorieuse et ils ont fait reculer patronat et gouvernement.... et cela grâce à leur organisation exemplaire. Une menace de nervis patronaux sur une boite ? Les membres du LKP (ceux que Fillon appelle méprisamment les "tontons macoutes") interviennent et calment de suite les Békés excités... Les mêmes se répartissent et défendent les barrages, déboulent dans les hypermarchés pour les faire fermer, bloquent les dépôts d’essence etc...

Qui en France ferait ce boulot en cas d’émeutes généralisées alors que droite comme gauche (directions syndicales comprises), tout comme en Mai 68, dénonceraient les "fauteurs de troubles et autres"casseurs" ?

Pour ma part j’ai cherché à m’organiser en rejoignant le NPA. Beaucoup ici ne croient pas en l’avenir de ce parti et en sa volonté de transformation révolutionnaire de la société.

S’ils ont raison alors cet espoir s’évanouira et l’avenir me semble bien sombre, car ce dont nous avons besoin, dans cette période de crise du capitalisme, c’est d’une organisation révolutionnaire sincère dans ses engagements, plus que de stigmatiser un peuple qui lui est prêt à bouger... Ca s’est vu hier... Seules manquent les perspectives et un projet politique reconnu d’égalité sociale entre toutes et tous.



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