• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Schroen 28 avril 2009 18:20

Bonjour,

Je suis assez étonné par le ton de l’article qui parle d’humanité lors de l’accouchement. En effet, ma femme a accouché il y a trois semaines de notre premier enfant et j’ai eu la chance d’être présent autant que ma nature sensible me l’a permis.

Tout d’abord, je tiens à préciser que ma femme a accouché en clinique (la même ou mon petit frère est né d’ailleurs), ensuite les cours d’accouchement avec la sage femme ont été très bien mener avec beaucoup d’intelligence et humanité. Le dernier, que j’ai pu suivre, la sage-femme a ensuite sur la non-obligation pour le mari d’être en salle d’accouchement car il faut le dire c’est un moment intense. J’en ai attrapé quelques cheveux blancs.

Pour ce qui est décrit dans l’article en particulier au début, je me permets de le reprendre point par point :

Le rasage et le lavement, le rasage j’ai du mal à comprendre mais ma femme a été invité à prendre une douche avec un produit désinfectant.

Pour la rupture artificielle de la poche des eaux cela a été le cas mais parce que ma femme était hors du terme (2 jours) et bien sinon il faut pousser c’est bien connu ou demander aux sages femmes.

Pas de sonde urinaire et vu le risque d’infection nosocomiale je crois que nous aurions dit non même si la clinique était très investit dans la lutte contre les maladies infectieuses. Je ne pouvais rentrer dans le service d’accouchement dans des protections stériles sur mes habits, mes chaussures et la tête avec bien sur un lavage de main totale (merci Urgences ;) )

Pour le monitorage fœtal en continu, je crois que c’est obligatoire cela permet de suivre le cheminement de bébé et ainsi vérifier si il descend dans de bonne condition.

Pour la séparation imposée avec mon mari par moments (porte fermée à clé), là je dois avouer que j’ai du mal à comprendre. Il faut dire que si cette courageuse dame a choisi d’accoucher sans péridurale, l’homme peut rapidement perdre raison face à tant de souffrance (même si madame est donc l’action, nous, hommes de bonne volonté, n’avons pas l’habitude de voir souffrir nos dames... Je tiens aussi à dire étant dans la salle moins de 15 minutes après la naissance qu’en France on ne laisse la mère et l’enfant sans surveillance (risque de malaise et bébé qui tombe ou dans de rare cas tentative d’infanticide)

 Pour la perfusion (bleu au bras et douleur pendant deux semaines) et bien heu bah c’est pas de chance si les sages femmes de cette maison d’accouchement ne sont pas foutu de mettre un cathétère sans bousiller la veine,pour information sans douleur pour ma femme aussi bien pour la perfusion que la péridurale.

Nous arrivons au synthocinon (c’est une hormone de synthèse qui sert à accélérer les contractions) j’en déduis que la maman dans l’article à accoucher après terme mais pour les accouchements qui dure avec beaucoup de fausse contraction c’est bien pour la maman.

L’interdiction de boire (et forcément de manger), mais HEUREUSEMENT !!!!!! Les sages-femmes devraient gerer avec des risques éventuels d’étouffement qui pourraient entrainer une traquéotomie !!! Et les complications qui s’en suivent ????

La position « normale » non négociable (couchée sur le dos les pieds dans l’étrier) , une fois encore c’est la position la moins douloureuse. Notre chamant bambin avait décidé que tourner la tête c’était relou (nous apprîmes plus tard qu’il avait attraper un torticoli, faut dire à 54.5 centimètres et 4 kilos 530 grammes, il lui restait plus beaucoup de place...) donc ma femme a du faire une partie du travail en position latérale et je dois dire que je crois les sages-femmes sur le fait que c’est une position plus douloureuse que la normale...

 Résultats du foot et prévisions météo pendant l’expulsion, WTF ? On lui fait un cirque pour la raser et on laisse un écran de télévision qui peut se reveler un nid à microbe ???

Arrivons au plus fun, le bébé enlevé dès la naissance sans information sur ce qu’on lui a fait. Et bien, si cette maman avait accouché en France, on lui aurait expliquer les premiers examens de bébé. Si ma mémoire est bonne, on le lave, on vérifie les reflexes, par exemple en levant les jambes bébé doit levé les bras, on vérifie la proportion des membres et la motricité des jambes en particulier pour les enfants d’origine bretonne parce qu’ils sont succeptibles d’avoir des problèmes de hanche et d’autres choses donc je ne me souviens plus... Cela dure d’interminable minute ensuite on me l’a passer dans mes bras et quand sa mère l’a eu, j’ai eu interdiction de quitter la salle d’accouchement.

Les sages femmes étaient disponibles et répondaient à nos questions. De plus, elles h’hésitaient à prendre les devants lorsque j’ai changé de couleur à l’apparition des glaires à me demander de sortir à la fin car vu mon gabari elles ne pourraient pas me retenirsi je tombais dans les pommes... ;)

Pour le sommeil rendu impossible, les jours qui ont suivi, par le bip des alarmes dans le service. Quand une femme accouche la nuit et que son bambin fait partager sa joie d’être parmi les vivants d’après ma femme c’est bien plus dérangeant qu’une alarme qui fait bip bip.

Voilà, il y a des hopitaux et des cliniques en france ou l’on peut accoucher dans le respect de la femme, de l’enfant, du mari (parce que après tout ça c’est de sa faute :D ) donc si cette maman a choisi d’accoucher à l’étranger et que l’état et sa mutuelle ne souhaite pas prendre en charge le surcout après pour l’amende ma fois c’est pas bien grave, non ? Puisque bébé va bien !

Cordialement

Monsieur et Madame Schroen heureux parents de Pierre 3 semaines 1/2, 56.5 centimètres et 5 kilos et des poussières de bonheur


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès