Bonjour,
Peut-être une appréciation un peu trop hâtivement péremptoire sur la déficience qualitative du système d’éducation à l’Américaine. Il a ses tares mais aussi des qualités reconnues (moins dans le secondaire que dans le supérieur je précise) au point d’attirer nombre de chercheurs/professeurs étrangers.
Maintenant deux points sur le fond de cet article :
- L’Anglais est un atout, car lingua franca en matière de relations internationales (culturelles, économiques, politiques etc.). Cependant ce serait rapidement faire fi d’autres langues comme l’hindi, le mandarin, le russe ou encore le portugais comme langues d’avenir (référence aux BRIC) sans compter l’espagnol qui est tout de même la deuxième langue des Etats-Unis en terme de pratiquants linguistiques.
- La majeure partie des personnes gravitant autour de Nicolas Sarkozy sont réputées pour avoir des accointances idéologiques et/ou professionnelles avec l’Amérique (amusez vous à lire leurs CV par exemple). Parfois hélas jusqu’à la caricature... A se demander même si cet aspect ne prime pas sur d’autres facteurs telle que la compétence lors de l’attribution de certains postes. Du reste, les réformes entreprises sont très marquées par une vision américaniste : justice, administration, économie, c’est très perceptible.
- Sciences Po politique profite de l’affaissement continu des universités publiques. Ces dernières en donnant une piètre image d’elles-mêmes ainsi qu’en se refusant à retrouver leur excellence passée par des mesures nécessaires se condamnent de toute manière à terme.Sciences Po c’est beaucoup de marketing mais aussi de l’opportunisme vis à vis des universités déliquescentes.
Cordialement