J’ai failli être tenté d’arrêter à la première phrase tellement je la trouvais marrante (« Après une campagne électorale où les candidats ont eu pour principal divertissement un jeu de massacre contre Bayrou »)...
Et puis je suis finalement allé au bout de l’article.
Rien de nouveau sinon que les sondeurs couchent avec le pouvoir (comme les journalistes, d’ailleurs, quelle santé !) et que bien entendu, tout ceci a coûté une victoire méritée à Bayrou.
Et puis il aurait été dommage de se passer d’un nouveau « les gagnants sont en fait perdants » (doit-on sous-entendre que, par contrecoup, les perdants sont gagnants ?).
Au risque de me répéter, je rappelle une nouvelle fois qu’il ne s’agissait pas d’un scrutin visant à envoyer UN homme à l’élysée, mais d’un vote ayant pour objet d’envoyer des députés d’une dizaine de formations (voire plus) au parlement européen.
Par conséquent, il est illusoire de vouloir faire passer les 28 % recueillis par l’UMP pour une défaite quand la réalité démontre que ce parti a envoyé 29 députés, soit plus du double de la seconde formation...pointée à 14.
Comme on dit chez moi, « un peu, ça va, trop, ça se voit ! ».