A tous mes amis contempteurs :
Selon des informations recueillies par
Mediapart, les services secrets français ont mené en 2002 une opération de représailles –
« casser des genoux » – contre des militaires pakistanais suspectés d’être impliqués dans l’attentat de Karachi. Le 8 mai 2002, cet attentat fit quatorze morts dont onze Français, employés de la Direction des chantiers navals (DCN). L’opération a été le fait du service « Action » de la Direction générale des services extérieurs (DGSE). Cette information a été confirmée le 14 mai devant un juge antiterroriste par l’ancien agent de la DST, Claude Thévenet. Ce dernier a reconnu être l’auteur du fameux rapport « Nautilus » : il révèle que l’attentat aurait été causé par le non-versement de commissions dues par l’Etat français, sur fond de règlement de comptes entre chiraquiens et balladuriens. C’est aujourd’hui la thèse privilégiée par les juges. Une thèse qualifiée de
« grotesque et de fable » par le président de la République.
Jointe par Mediapart, Sandrine Leclerc, fille d’une victime, se dit « très fâchée et même en colère contre Nicolas Sarkozy ».