Re-bonjour Reinette,
Seules les trois premières lignes de mon dernier dernier commentaire ont été lisible. Nouvel essai :
La conception française de la neutralité est évidemment meilleure que celle de la Belgique, qiui subsidie l’enseignement confessionnel, sans aucun contrôle, ce qui favorise hypocritement les religuions, au détriment de la laïcité, en contradiction donc avec sa neutralité théorique.
A mon sens, chacun devrait pouvoir choisir, le plus librement possible, de croire OU de ne pas croire. L’école devrait donc compenser l’influence des parents, certes légitime et constitutionnelle, mais unilatérale, par une information minimale, objective et non prosélyte, à la fois sur les options religieuses ET sur les options laïques. Cette saine conception de la neutralité est à la base de la « laïcité philosophique », inconnue en France et occultée en Belgique. Elle devrait renforcer la « laïcité politique » française, et la « neutralité » belge, toutes deux incapables d’assurer un « vivre ensemble » harmonieux et une citoyenneté responsable, puisqu’elles maintiennent le statu quo et favorisent l’incompréhension, le communautarisme, le repli sur soi, l’indifférence, et même l’intolérance.
Michel THYS, à Waterloo.