Michael Jackson, les fans et les nécrophages
L’entreprise monde est bien faite et ses employés bien
dressés entre art addictif, économie de la nostalgie, vie par procuration et
affect collectif.
Les survivants assurent la
pérennité du service après-vente des ayants droits, de l’exception culturelle
et des rubriques nécrologiques préfabriquées.
Les anonymes, eux, ont
droit à une postérité dans un carré V.I.P. ou à une indifférence des plus
logiques.
Quand l’un des congénères
célèbres – de ces consommateurs admirateurs – arrive à la fin de son contrat,
on rentre inexorablement dans le cycle du sacré et du révisionnisme angélique.
Qu’importe le bilan de l’icône laïque car tout est
affaire de subjectivité majoritaire.
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