« SOS chefs d’entreprises stupides »
C’est ce que j’écrirais si je raisonnais comme ajax421.
« SOS prof pervers » est un titre racoleur, de ceux qui aident à vendre certains torchons malproprement appelés journaux.
Je ne dis pas que vous êtes stupide ajax, je dis que ce titre est une stupidité, et qu’il en chapeaute bien d’autres.
Il faut lire la moitié de l’article - qui donnerait à accroire que l’école est un lieu de maltraitance, un bagne pour enfants en quelque sorte - pour voir qu’il ne s’agit pas de pédophilie.
Vous tombez bien, je suis un vieux prof. Je vais donc avouer ici mes perversions.
- Je faisais mettre les enfants par deux avant qu’ils entrent en classe.
- Au début de l’année, je leur disais où mettre la date, où tirer un trait, où mettre le titre de la leçon du jour.
- Quand un enfant arrivait en retard, handicapé ou valide, il se faisait remonter les bretelles.
- Quand un devoir était bâclé, je disais à l’enfant : ton travail est nul, recommence (au contraire, pour les plus faibles, j’ai toujours cherché des raisons de les encourager).
- Bien sûr que j’ai parfois eu des mots vifs ou moqueurs pour les enfants, mais jamais méprisants. Dans une classe, un bon petit coup de gueule bien préparé peut avoir des vertus pédagogiques.
Et les enfants aiment ça. Ce qu’ils n’aiment pas, c’est que l’on ne s’occupe pas d’eux.
Bien sûr que chez nous il y a, comme ailleurs, des tordus. Mais ils font tache, et l’administration les recase généralement dans des endroits moins passants. Dans les cas très graves, ils passent de l’Education Nationale à la Justice...
Mais les choses vont s’améliorer. Parmi les enseignants qui offrent leur pot de retraite ces jours-ci, je ne sais pas combien il y a de pépères pervers. Mais je sais que 16000 d’entre eux ne seront pas remplacés en septembre.