Barbouse, bien vu.
A la décharge de la gauche, elle a perdu ce qui constituait son électorat naturel. La structuration du travail telle qu’elle est faite actuellement, la multiplication des cadres moyens qui a été le moyen le plus sûr de briser le ciment de la solidarité dans les entreprises, la destruction des industries manufacturières etc. tout cela fait qu’il n’y a aujourd’hui que des intérêts corporatifs rivalisant les uns avec les autres. La gauche était un mouvement unificateur qui s’appuyait sur des revendications légitimes et qui représentait un véritable contre-pouvoir. L’échec de la gauche actuellement est me semble-t-il la somme de nos propres impuissances à influencer le système.