On apprend avec stupeur que les autorités qui veulent légiférer sur le port de la burqa en l’interdisant ont reçu deux communications des services de sécurité au début du mois qui indiquent qu’il n’y a que…367 femmes qui portent ce voile intégral et qu’il y a dans ce petit groupe, de nombreuses françaises converties. Fichtre.
Ca veut dire quoi ce « Fichtre » ? Qu’il faut attendre qu’elles soient 36’700 pour prononcer l’interdiction ? Ou 367’000 ?
En fait, ce genre d’horreur devrait susciter l’interdiction dès la première apparition. Il ne peut pas y avoir de demi-mesures ni de mesures différées, dans la lutte contre l’islamisation de la société.
Maintenant, il est vrai que les pouvoirs publics font preuve de tant de complaisance dans d’autres domaines que l’interdiction de la burqa apparaît comme une gesticulation en forme de poudre aux yeux.
Mais ce n’est pas une raison pour ne pas appuyer la mesure. Il faut se placer dans l’optique de l’après-tolérance et se dire que tout ce qui sera déjà interdit ne sera plus à interdire.