Eh bien, j’en ai lu des conneries sur Avox, mais là c’est le florilège.
Je ne parle pas de l’article, pondéré, qui jette un nouvel éclairage technologique sur l’inaptitude des francophones aux langues, mais des réactions : on a droit à tous les lieux communs, les préjugés et à toutes les idées reçues.
Comme si c’était une question de professeurs !
J’ai été quarante ans responsable de laboratoires de langues, en lycées puis en université.
Les profs qui s’en servaient n’étaient pas ennemis des techniques modernes, par définition.
Leurs élèves n’étaient ni meilleurs ni moins bons que ceux qui faisaient un rejet des outils pédagogiques modernes .
La clé réside dans deux éléments : l’absence d’accent tonique en français, comme l’ont souligné plusieurs intervenants ,est capitale : c’est un élément déterminant, en tous cas pour l’oral.
L’autre aspect est la faible importance accordée aux langues en France , de manière générale : voyez les coefficients aux concours et examens. Par contraste , voyez les maths : LA matière. On a des flopées de médailles Fields en France : est-ce parce que les profs de maths sont meilleurs qu’ailleurs ....