Revenons un peu à la dernière méga bavure...
Il faut savoir que plusieurs témoins ont assisté à la course poursuite dans les rues de Bagnolet qui s’est soldé par la mort de Yakou Sanogo, 18 ans. Ces témoins ont déclaré à la presse que c’est bien la voiture de la BAC qui a provoqué la chute du jeune homme et causé sa mort, contrairement à la version «
officielle » qui voudrait qu’il se soit cogné la tête «
tout seul » en tombant «
sans qu’on l’aide ».
Mais le ministre de la police ne l’entend pas de cette oreille, il a porté plainte contre ces témoins intempestifs qui osent contredire la version (fabriquée) de la police. La signification de cette triste affaire est qu’actuellement les bavures sont non seulement autorisées mais encouragées au plus haut niveau de l’état, ce qui est proprement scandaleux... Sommes nous encore dans un état de droit ? Et est-ce que les journalistes n’ont-ils pas le droit (et le devoir) de dénoncer ces graves entorses aux libertés publiques ? (ce qu’il ne font pas souvent). Surtout que ce genre d’injustices flagrantes et récurantes provoquent souvent de très graves désordres dans des quartiers défavorisés déjà très stigmatisés, nommer des secrétaires d’état des banlieues ne change rien à l’affaire...