Article qui me laisse dubitatif. Je lis : « .. aucune révolution ne s’est faite sans le financement et le consentement de la bourgeoisie ! »
Je crois qu’il est difficile en effet de faire la révolution sans une aide structurée, « extérieure » au pouvoir. Cet extérieur peut fort bien être un parti de l’étranger, on l’a vu dans l’histoire. Depuis la chute du communisme cette menace pour le camp occidental semble avoir disparu.
Par ailleurs, l’auteur confond révolution et révolte. Une révolte est toujours possible, et l’on ne sait jamais sur quoi cela peut déboucher.
L’auteur fait également la confusion entre bourgeois et classes moyennes. Mais je lui accorde que les classes moyennes sont en déliquescence. Cela va de pair avec la séliquescence de la démocratie : du fait qu’il y a de moins en moins de « profiteurs », le pouvoir a de plus en plus recours au mensonge (la novlangue) et comme il sait que cela ne suffira pas, il prépare la répression. C’est cette course contre la montre qui je crois, caractérise notre époque.