Mon cher petit bonhomme, ne vous faites aucun souci pour mon bien-être physique et psychique et cessez de fustiger les curés prétendument dépassés. Ceux-ci ont bien des choses pertinentes et joyeuses à dire au monde triste dans lequel vous et moi vivons.
Ce que je dis, c’est que la contraception est un choix personnel qui n’a pas à devenir un encouragement de la puissance publique. Qu’on ne me fasse pas croire que des adolescents, en France, ignorent l’existence du préservatif et autres contraceptifs. Et si deux adolescents en arrivent à faire l’amour, je veux croire ou espérer qu’ils ont conscience que cet acte n’est pas tout à fait au même niveau que les autres gestes physiques et qu’il suppose un minimum d’intimité, de confiance et de responsabilité, toutes choses que vous semblez ignorer.
Je trouve en effet détestable que les autorités se mêlent de la sexualité des gens, qui est du ressort de la sphère privée.
Le planning familial est une vieille lune de soixante-huitardes aujourd’hui ménopausées qui n’a jamais réussi en quoi que ce soit à faire baisser le nombre d’avortements, ce qui est normal dans la mesure où ces vieilles douairières considèrent celui-ci comme un immense progrès de la « cause féminine ».
L’Etat organisateur des plaisirs du peuple, c’est ce qu’a fait Fidel Castro à Cuba pendant cinquante ans en encourageant le promiscuité dans les écoles pour empêcher toute réaction à la misère et à l’opression politique. Alors, non merci pour moi ou pour mes enfants !