Bonjour à toutes et tous les internautes,
Je trouve certaines « positions », de l’auteur de cet article, trop partiales et dénuées de tout fondement.
En l’espèce, les « harkis » désignés, malgré-eux, comme les « boucs-émissaires », du rajout d’une partie de l’alinéa 2 de l’article 4 de la loi du 23 février 2005, susceptible de faire une « apologie de la colonisation », est sans rapport avec les « revendications légitimes et spécifiques » des véritables « oubliés de l’histoire » (merci, aux historiens idéologues de nous avoir occultés) !!!
Faut-il rappeler que les anciens supplétifs musulmans (désignés par le terme générique harkis) ont été abandonnés, volontairement, par l’Etat français (trahissant, par cette action, ses propres soldats), en terre algérienne devenue une « dictature marxiste et flniste » (et, aucunement, une Algérie indépendante et démoncratique), en les vouant à un « génocide annoncé » (plusieurs dizaines de milliers de harkis ont été massacrés, par le FLN et les « marsiens » (les fameux résistants de la 25ème heure en quête d’une carte de moujahides en vue de quelques privilèges à venir), après le cessez-le-feu promulgué, par les Accords d’Evian (entérinés le 18 mars 1962 et dont l’article 2 stipulait une interdiction formelle de toutes représailles collectives et/ou individuelles par les signataires incluant le FLN), le 19 mars 1962 à 12 heures.
Ensuite, les très rares « survivants » furent rapatriés, en métropole, dans des « conditions inhumaines, dégradantes et discriminatoires en regard des autres rapatriés d’origines européennes » (internements forcés dans des camps de concentration insalubres, spoliations des primes de rapatriement et de réinstallation, humiliations, ...) !!!
Et, c’est justement, de ces « faits connus et indéniables » que les « harkis » entendaient obtenir, plus de 43 années après, justice et réparation, en complément d’un « enseignement scolaire » de cette « chronique de la plus grande injustice au pays des droits de l’homme et du citoyen », avant que cette « polémique tous azimuts » ne vienne « parasiter » le « débat de fond » !!!
Il n’appartient pas, aux harkis et à leurs familles (qui ne sont pas des nostalgiques de l’Algérie française), de se prononcer, collégialement, sur la « colonisation et sur ses aspects négatifs et/ou positifs » mais, en revanche, il nous importe de voir réhabiliter certaines « vérités » relatives au « drame harki » !!!
Enfin et concernant, les lois sanctionnant les « injures et la diffamation envers les harkis », je rappelle, à notre narrateur de céans, que nous sommes les seuls, en France, à subir un « triple racisme » (celui de faciès perpétrés par les Français dits de souche, celui de conjoncture et de propagande propagé par les immigrés et autres franco-algériens et par les plus hauts « indignitaires » du FLN dont le despote BOUTEFLIKA donnant un triste exemple à ses ressortissants) !!!
Alors, je pense qu’une telle loi ne répondra pas, en réalité, à l’ampleur des dégâts occasionnés, depuis 1962, par les « racistes anti-harkis » !!!
Très cordialement,
Khader MOULFI
(porte-parole et coordinateur de la coalition nationale
des harkis et des associations de harkis - Roubaix)