Très bien, mais ma crainte c’est que l’écologie se substitue à la politique, donnant l’impression aux citoyens qu’ils peuvent abandonner le champ politique du fait qu’ils « s’engagent en écologie ». D’ailleurs c’est un peu ce qui est contenu dans la phrase : Certains disent même que la cause écologique est au XXI e siècle ce que la cause ouvrière était à la fin du XXe siècle.
Certains s’en servent habilement afin que l’on quitte le terrain du débat sur les choix de société. Ne plus se poser la question de savoir si le libéralisme/capitalisme est toujours adapté à une société pour l’Homme (car c’est bien la question centrale !Quelle que soit la réponse )du seul prétexte que l’urgent est de « sauver la planète » ! Je pense que c’est un réel danger pour la démocratie, une anesthésie à grande échelle des citoyens.
Ce qui me conduit à être d’accord avec la phrase : « Derrière tous ces exemples une idée prédomine. Car les gestes que l’on met en oeuvre ne doivent pas non plus nous cacher derrière une bonne conscience de façade. Car en effet, le développement durable n’est pas une idéologie. C’est une pratique qui n’est pas figée et dont la recette n’est pas miracle. C’est plus un état d’esprit. »