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njama njama 12 janvier 2010 14:12

Les liens entre le monde politique et les labos sont bien établis, très officiellement.
"les laboratoires pharmaceutiques constituent les partenaires naturels des pouvoirs publics« 
Chacun y trouve son compte peut-être ? ... ce que l’on appelle lobbying, n’est que la manifestation de cette relation étroite et entendue entre ces deux mondes.
Ce qu’il s’est passé avec cette campagne pandémique était déjà prévu dès 2007 ! Ce n’est pas une affirmation à la légère que je fais, elle s’appuie sur un document très officiel.

 »La création d’un plan national de santé publique en faveur de la vaccination, dès 2009, constituerait un instrument privilégié pour répondre aux difficultés actuelles de la politique vaccinale française."

Tout cela n’est pas très connu bien sûr du grand public, sauf du monde politique. Nos sénateurs qui examinent et valident ce que font nos députés auraient bien du mal de se défausser en faisant les innocents !

Voir particulièrement à partir du Titre II

Rapport n° 476 (2006-2007) de M. Paul BLANC fait au nom de l’Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé, déposé le 28 septembre 2007

II RÉPONDRE AUX ENJEUX DE DEMAIN
Au-delà de son objectif de court terme d’améliorer le taux de couverture de la population, la politique vaccinale doit, à plus long terme, être en mesure de répondre aux besoins en matière de recherche et de production nationales de vaccins et aussi de jouer un rôle moteur dans l’aide aux pays les plus pauvres.
Pour relever ces défis, les laboratoires pharmaceutiques constituent les partenaires naturels des pouvoirs publics, en raison des moyens humains, techniques et financiers qu’ils mobilisent. En effet, le marché mondial du vaccin est en constante expansion, avec une augmentation des ventes de 13 % à 14 % chaque année, soit deux fois plus que les médicaments traditionnels.
[...]
Le marché des vaccins ne comprend qu’un petit nombre d’acteurs : quatre laboratoires fournissent ainsi 90 % des produits. En France, ils sont trois (GlaxoSmithKine, Sanofi-Aventis et Wyeth) à se partager 95 % du marché. Ces industriels consacrent 15 % à 20 % de leur chiffre d’affaires à la recherche et au développement de nouveaux vaccins.
[...]
B UNE PRODUCTION NATIONALE COMPÉTITIVE MAIS CONCURRENCÉE
La France est le premier pays producteur de vaccins et exporte 85 % de sa production. Notre pays dispose donc d’atouts certains mais il est de plus en plus directement confronté à la concurrence des pays émergents.
[...]
De par sa tradition industrielle en vaccinologie, la France possède de nombreuses usines sur son territoire. Son attractivité ne se dément pas à ce jour : récemment, GlaxoSmithKline a investi 500 millions d’euros dans la création d’une entité ouverte dans le Nord-Pas-de-Calais et destinée à la production de son nouveau vaccin contre le cancer du col de l’utérus.

Cette situation favorable doit être confortée par les pouvoirs publics par une politique ambitieuse d’installation et de maintien des sites de production, notamment grâce à une fiscalité attrayante. Au-delà du soutien à ce secteur économique, la France doit en effet conserver, et même accroître, sa capacité de production de vaccins pour être en mesure de faire face à l’augmentation brutale de la demande intérieure et mondiale en cas d’épidémie (de grippe aviaire ou de chikungunya, par exemple).

etc.

Voir aussi ÉTUDE ET ANNEXES

1. ORGANISER UN PROJET NATIONAL FORT AUTOUR DE LA VACCINATION

Si les pouvoirs publics ont pour ambition d’améliorer les performances de la politique vaccinale française, la priorité est d’accorder à la vaccination une place majeure dans la politique nationale de santé publique.

1.1. ETABLIR UN PLAN NATIONAL POUR LA VACCINATION

La loi du 9 août 2004, relative à la politique de santé publique précise que : « Pour certains problèmes de santé, notamment ceux pour lesquels il y a nécessité de coordonner les actions d’intervenants multiples sur plusieurs années, la politique de santé publique définit des plans stratégiques pluriannuels organisant des ensembles d’actions et de programmes cohérents. »

La création d’un plan national de santé publique en faveur de la vaccination, dès 2009, constituerait un instrument privilégié pour répondre aux difficultés actuelles de la politique vaccinale française.

Après les avancées que représente la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique, il s’agit maintenant de passer à une politique plus forte de promotion de la vaccination.

L’ambition est triple : assurer suite à l’élaboration d’une recommandation vaccinale la logistique opérationnelle nécessaire de mise en application et de suivi, promouvoir la vaccination auprès du grand public et afficher la volonté étatique de soutenir les professionnels de santé dans leur rôle de vaccinateurs.


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