à réveil qui a dit : « On veut nous faire croire que le nucléaire
revient moins cher que l’éolien mais qu’en sera t-il je jour où
mathématiquement une de nos centrales pètera […] ? »
Le monde entier est tenu au courant de chaque incident, même
le plus minime, qui se produit dans l’une quelconque des centrales nucléaires
françaises, dans l’heure même où il se manifeste.
Chaque fois qu’un incident se produit dans une centrale
nucléaire les médias déversent des flots ininterrompus d’articles alarmistes,
annonçant catastrophes épouvantables et dégâts irrémédiables.
Vous venez grossir la meute des prêcheurs d’apocalypse, des
vendeurs de peur irraisonnée, et je ne puis m’empêcher de penser que vous trouvez
quelque délectation morbide à pousser vos clameurs défaitistes et à tenter de plonger
les gens dans la terreur.
Pourtant, malgré le nombre de ces incidents, rien de grave
ne s’est produit en France.
En quelques jours, voire quelques heures, tout est rentré
dans l’ordre.
Un nombre vertigineux d’associations (anti nucléaire mais qui
se proclament « indépendantes »), en toute liberté (notez-le bien), scrutent sans relâche la moindre faille,
traquent le moindre becquerel superfétatoire, nuit et jour et cela depuis des années
et des années.
Et rien.
Rien d’irréversible.
Aucun dommage irréparable.
Rien, même, d’un petit peu grave.
Alors, dans l’incapacité de prouver quoi que ce soit, il ne
vous reste plus qu’à jouer les prophètes, les prophètes de malheur, d’un
malheur tout hypothétique et parfaitement invraisemblable.
Parce que, voyez-vous, « mathématiquement », comme
vous dites, une centrale ne peut pas « péter », ou, du moins, pas
comme vous voudriez le faire croire.
Un accident grave se produira probablement, un jour ou l’autre,
mais, parce que les accidents les plus graves qui peuvent arriver dans une
centrale nucléaire se sont déjà produits, leur survenue est envisagée et les
conséquences en seront limitées et resteront au niveau de ce qui est acceptable.
Pour en revenir au sujet qu’à lancé André Pellen, vous avez
parfaitement le droit de préférer payer une électricité photovoltaïque à 0,60
euros pour vous mettre en règle avec votre idéologie.
Et je devrais avoir le
droit de ne pas être fourni en électricité à plus de 0,04 euros puisque j’estime
que cela suffit aussi bien à mes besoins immédiat qu’au confort des générations
futures.
Seulement, je ne peux pas refuser cette électricité hors de
prix et inutile.
Et cette situation est profondément injuste.