Merci pour cette réflexion pertinente. J’ai bien des exemples dans ce domaine de l’insertion de jeunes diplômés. Je vous l’aisse réfléchir à l’insertion d’un jeune titulaire d’un DEA « d’ampélologie » ! Qu’en faire ? Qu’y a-t-il derrière tout cela ? RMiste de 26 ans,Bac+5... J’ai eu le cas il y a quelques années. Nous n’étions plus alors « dans une période d’incertitude » mais dans un chaos psychologique intense. C’est en travaillant sur les compétences induites par la formation que nous avons mis en place et réussi son insertion. Je suis persuadé que le diplôme n’est qu’un passeport et seulement s’il est explicite et recouvre une réalité. Au delà, il n’indique qu’un niveau apparent et c’est en passant par le décriptage des compétences implicites et explicites, exprimées dans le référentiel de l’entreprise que nous avancerons. Le système éducatif et le supérieur en particulier n’y est pas prêt. Certains y travaillent mais, le plus souvent, ces enseignants n’ont pas eux-même la grille de lecture de l’entreprise. C’est cette passerelle qui fait défaut. Alors pourquoi pas le CPE pour permettre « à une entreprise de parier sur les aptitudes et la capacité d’apprentissage de ces jeunes » et en amont de travailler avec le corps enseignant et les jeunes en formation ? Depuis des années, je continue à oeuvrer dans ce sens, dans et hors de l’Université. Changer les états d’esprit n’est pas simple et doit s’inscrire dans le temps ! (Voir mon blog : « le doctorant et l’entreprise » ; http://gilleslevy.typepad.com/ )