Merci à Jean-Michel Bélouve pour cet article de synthèse comme d’habitude complet et bien documenté.
A ceux qui lisent l’anglais, je recommande en complément la lecture de l’article récent de Marck Sheppard dans American Thinker, et celui de Plilip Stott sur son blog « The Clamour of The Times ».
Philip Stott décrit très clairement l’effondrement politique, économique, scientifique et journalistique de la théorie du réchauffement climatique anthropique, et le compare à l’effondrement du mur de Berlin.
La comparaison est saisissante entre le mur de Berlin - couvert de graffitis au moment de sa chute - et celui du réchauffement anthropique qui est en train de s’écrouler sous les coups des bloggeurs ...
Pour revenir à l’article, je n’ai qu’un petit regret, qui n’a rien à voir avec le fond : l’auteur (dans la note finale sur les agro-carburants) cite l’île de la Réunion, et oublie « mon » île, la Guadeloupe, et l’île soeur la Martinique, qui sont très exactement, relativement au problème évoqué (et bien d’autres) dans la même situation que La Réunion.
En ce qui concerne les possibilités offertes par le développement des agro-carburants dans ces îles, il faut tout de même citer un facteur limitatif important : la taille microscopique de ces îles.
La surface de la Guadeloupe est de 1 600 km2 (1 100 pour la Martinique et 2 500 pour la Réunion) - dont environ la moitié sont des montagnes inexploitables - et supporte 400 000 habitants. Rapportée à la surface exploitable, la densité s’établit aux alentours de 500 h/km2, soit plus de quatre fois celle de la France hexagonale.
Comparé au Brésil, champion de l’agro-carburant à base de canne à sucre, la Guadeloupe est 5 300 fois plus petite et supporte une population 11 fois plus dense.
Outre le problème de principe soulevé par le fait d’utiliser la terre pour « nourrir » les moteurs dans un monde où le principal problème est la faim, ces chiffres montrent qu’on n’ira pas très loin de toutes les façons.