Il y a des siècles que l’on sait que la répression ne fonctionne qu’en dernier recours, et encore !
Je crois que le cas le plus extrême fut celui de la marine de guerre à voile des XVIIème et XVIIIème siècles : quelques officiers (souvent des adolescents) devaient se faire obéir sans discuter par des hommes dont la plupart avaient été raflés de force pour se retrouver en enfer.
Et la pire des craintes était la mutinerie. Le code de marine militaire se composait de 23 articles qui tous se terminaient par « ... le châtiment en est la mort ». Ce code était lu à l’équipage assemblé une fois par mois.
Toutefois tous les capitaines devaient faire preuve de diplomatie, prévenir les mouvements d’humeur en accordant à leurs hommes encouragements, repos et distractions. Ils se devaient de montrer l’exemple dans les situations critiques.
Donc même dans ce cas la plus extrême attention était accordée à la prévention (et était soulignée dans les consignes de l’Amirauté qui ne savait que trop bien ce qui se passait dans le cas contraire comme celui de la mutinerie de Spithead en 1792)