Je trouve que cette expérience marque surtout le fait que les gens acceptent parfois d’entrer dans une logique d’action sans envisager la finalité de celle-ci. C’est une mentalité assez récente, assez révélatrice de sociétés matérialistes qui ont fait l’impasse sur la compréhension des voies du seigneur.
La logique introduite étant : s’il répond mal, envoyez-lui une décharge un peu plus forte.
La question à se poser, c’est : et s’il répond toujours mal, je le tue ?
De même, c’est la finalité de diffusion de cette émission qui pose question. Montrer des scènes de torture à la télévision ? Mais pourquoi maintenant ?
Une finalité que n’envisage pas l’auteur, qui donc aurait, j’imagine, électrocuté sans coup férir son cobaye. S’il se l’était posée en participant, il aurait dès le départ foutu un poing dans la figure à qui lui fait une telle proposition immorale, pendant qu’aujourd’hui il vitupèrerait contre cette façon qu’à la télévision publique de livrer une émission dégradant l’humanité.