Des essais à Lyon, Paris, et heureusement comme vous le dites, des enseignants qui ont aussi une pratique, autre que la sacro sainte installation et qui on put m’expliquer comment tendre une toile, l’enduire, fabriquer des pigments ect...
Ah l’Italie ! vous avez de la chance, déjà les peintres Français dans leur formation, le voyage à Rome du temps des Lorrain et Nicolas Poussin qui était considéré comme indispensable.
En France il me semble que l’on attache moins d’importance à l’expérimentation et que l’on fait part belle à la théorie, peut être par peur panique de manquer ce qui fera l’art moderne de demain, la peur d’être soupçonné de ringardise alors qu’il ne s’agit que de transmettre un savoir qui n’est là que pour être compris si on veut le dépasser.
Mais bon, je ne suis pas nostalgique, plutôt optimiste sur la vitalité des production actuelles, et je crois aussi que cette vitalité est possible parce que tous les excès ont été produits, et que l’intérêt se porte maintenant sur des productions débarrassées de tout ces maniérismes des avant gardes.