Le massacre de Falludjah fut particulièrement atroce. Digne de la plus grande barbarie de la part de l’armée américaine. Un officier en exercice avait d’ailleurs cyniquement déclaré à ses soldats :
Maintenant, on va enlever nos gants blancs.
Et ce fut un vrai tir au canard à coup de phosphore et autres joyeusetés qui fut déclenché. La population civile, prise entre l’armée américaine et une poignée de combattants, a été abattue à vue. Femmes, enfants, aucune distinction. Comme beaucoup de civils blessés voulurent se réfugier dans l’hôpital local, l’armée américaine a pris le bâtiment et installé des snipers sur le toit. Ils ont snipé tous les civils en approche.
Cette « bataille » fut un énième massacre sur l’autel de l’industrie de la guerre menée par les États-Unis. Sous ses airs de démocratie au président tout sourire se cache un nazisme qui ne dit pas son nom.