M Escalettes n’a pas démisionné ; disons qu’il a été contraint à la démission... par le tollé dans lequel il s’est trouvé pris. Dans sa pleine acception, démissionner requiert un mouvement intérieur d’asomption de ses responsabilités et/ou de ses convictions. Or les premiers mouvements de M Escalettes montraient plutôt une envie de s’accrocher à sa place. A ce titre, il ne diffère en rien de M Woerth, contrairement à ce que votre titre, plutôt optimiste, insinue.
Ce que révèle par ailleurs ce petit changement de perspective, c’est que le principe régulateur du rapport de nos responsables à leurs actes, est externe : c’est notre réaction à ces actes et le niveau d’exigence que cette réaction laisse transparaitre. Or il est frappant que nous sommes infiniment plus exigents vis-à-vis d’Escalettes, et plus encore vis-à-vis de Doménech et surtout des joueurs de l’équipe de France que nous le sommes vis-à-vis de Woerth et des autres responsables gouvernementaux et autres. Pourquoi ?
La bonne interrogation, et le titre, aurait donc été : « Escalettes - Woerth : nous avons démissionné l’un, pas l’autre... »