Bonjour,
j’ai l’impression que vous avez tendance à idéaliser les notions de Père et de Mère en les posant comme premier.
Avant tout je crois que Freud est un clinicien (j’ai peu abordé Lacan) .
En tan que clinicien , il nous parle du mal-être de personnes qui sentent qu’en utilisant la parole,certains nœuds (symptômes) peuvent se desserrer voir se délier pour qu’un souffle de vie puisse prendre part à leur existence.
Il se trouve que son écoute (Freud puis d’autres) lui à permis de constater que ces nœuds ont souvent comme origine la qualité du transfert de la personne envers les autres qui peuplent la représentation de la scène (originelle) à laquelle il participe.
Parler d’un Père totalise la fonction paternelle sur un unique individu mâle alors qu’un père « réel » existe,aussi, dans les paroles d’autres personnes de la scène,on peut en déduire que ça transfert
dans tous les « sens ».
La condition d’accès au souffle vital pour le futur adulte dépend (également ?) de la position réceptrice qu’adopte l’enfant .en s’inscrivant dans cette nébuleuse de flux transférentiels .
La richesse de la pensée qui se développe entre déterminé et indéterminé(sans les exclure) me semble féconde si on désire renouer avec l’antique adage :« connais toi, toi-même ».