C’est du troisième degré ? Cela ressemble, quelque part, à la fable des abeilles !
Je crois que l’on passe à coté de l’essentiel : la mondialisation libérale, pour faire court et opportun ici, c’est l’extension au monde du modèle anglo saxon.
Or, pour les Anglo-saxons, le mensonge est le crime le plus grave que l’on puisse reprocher à un dirigreant politique, hormi le crime de haute trahison ( mais celui-là n’a plus de raison d’être dans un monde globalisé).
Le fait que le mensonge soit reconnu comme crime le plus grave a deux implications : la première c’est que le politique convaincu de mensonge est disqualifié. La seconde c’est que, du fait qu’on ne met personne en prison pour mensonge (ce n’est pas un crime de droit commun), on ne saurait punir les politique pour des crimes relativement mineurs ; cela les met à l’abri définitivement.
En France, nos politiques veulent le beurre et l’argent du beurre : à la fois le système anglo-saxon et le droit de demeurer en poste quand ils sont convaincus de mensonge : cf. Eric Woerth.
Autrement, et là je vous rejoins, les valeurs montantes sont les valeurs immorales. Bel oxymore pour une société qui renvoit Ubu au musée des bisounours.