L’ordre républicain.
C’est la réponse du berger à la bergère pour expliquer toutes les actions des forces de l’ordre.
Si c’est fait par les représentants des forces de l’ordre (police et justice) alors c’est justifié, simpliste, mais efficace dans un État policier et totalitaire, mais dans un État de droit qui se respecte, les actions de la police et de la justice doivent être justifiées et autorisées par la Loi.
Définition de l’État de droit :
« Pour l’Organisation des Nations Unies, l’état de droit désigne un principe de gouvernance en vertu duquel l’ensemble des individus, des institutions et des entités publiques et privées, y compris l’État lui-même, ont à répondre de l’observation de lois promulguées publiquement, appliquées de façon identique pour tous et administrées de manière indépendante, et compatibles avec les règles et normes internationales en matière de droits de l’homme. Il implique, d’autre part, des mesures propres à assurer le respect des principes de la primauté du droit, de l’égalité devant la loi, de la responsabilité au regard de la loi, de l’équité dans l’application de la loi, de la séparation des pouvoirs, de la participation à la prise de décisions, de la sécurité juridique, du refus de l’arbitraire et de la transparence des procédures et des processus législatifs. »
Vous avez de la chance de vivre dans état de droit, car nombre de personnes comme moi n’ont pas cette chance.
Était-ce au nom de l’ordre républicain que le préfet m’a fait interner dans un hôpital psychiatrique, pour je cite sa motivation des plus surprenantes ; MANIFESTÉ PAR DES IDÉES DIFFÉRENTES,
Non c’était pour satisfaire sa toute-puissance sur le simple citoyen que je suis.
Son action fut validée par le Tribunal administratif, bien que ce document viole directement et explicitement mon droit à la liberté d’expression dont le but était de me priver de liberté individuelle.
Convention européenne des Droits de l’Homme.
Article 10 – Liberté d’expression
Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou DES IDÉES SANS QU’IL PUISSE Y AVOIR INGÉRENCE D’AUTORITÉS PUBLIQUES et sans considération de frontière. Le présent article n’empêche pas les États de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinéma ou de télévision à un régime d’autorisations.
Et était-ce au nom de l’ordre républicain que le procureur et le juge d’instruction m’ont fait juger et condamner par des magistrats d’un tribunal pénal sur un décret-loi ABROGÉ et donc CADUC.
Non c’était pour satisfaire leurs toutes-puissances sur le simple citoyen que je suis.
La France est un État de non-droit pour moi et certainement pour un grand nombre de citoyens qui sont privés de véritable justice effective, qui n’a rien à voir avec cette parodie de justice qui fut pratiquée le jour de ma condamnation sans que je n’eusse commis aucun crime, ni aucun délit, de plus sur des textes de Loi ABROGÉS et donc CADUCS et cette autre parodie de justice qui ne fut rendue que pour disculper le préfet de ses crimes, car si l’action était déclarée illicite, ce n’est plus un internement régulier, mais bien un enlèvement et une séquestration de ma personne avec usage de la force publique, deux crimes réprimés par le Code pénal.
Totalement honteux pour le pays qui prêtant être LE pays des Droits de l’Homme, de la Liberté d’expression et de la liberté individuelle.
Ils auraient aussi bien pu me condamner à mort, ne tenant pas compte de l’abrogation de la Loi sur la peine de mort, car après tout si cela est décidé par une cour de justice, c’est donc justifié.
Pitoyable, il n’y a pas de limite à l’arbitraire, puisque cela est, et sera toujours justifié par la fonction qui fait foi et par la décision qui fait Loi, MAIS CE N’EST PAS CELA UN ÉTAT DE DROIT.
Non seulement c’est la malhonnêteté qui fut récompensée par les tribunaux, mais c’est aussi l’incompétence qui le fut aussi, un préfet incapable de rédiger deux lignes et demie sans se tromper, un procureur et un juge d’instruction incapable de se référer au bon texte de Loi.
Mais après tout, qu’importe, puisque ce sont eux qui décident et non pas la Loi ?
Ou étaient les Lois de la République lorsque tous ces gens ont détourné le droit pour commettre leurs crimes et délits envers un citoyen irréprochable ?
Donc, lorsque la Justice est défaillante et que la République ne se respecte pas elle-même, il n’est pas étonnant que ses citoyens ne les respectent plus non plus, et il ne faut pas, non plus, s’étonner des débordements qu’elles provoquent.
Ne dit-on pas rendre la Justice, il est urgent de rendre la Justice dans le respect des Lois et non plus de faire la Justice comme cela arrange les autorités.
Dans une société de masse, il y a obligatoirement des effets de nombre, les injustices que j’ai vécues, d’autres les vivent aussi.
S’il est inadmissible que des policiers, ou tout autre citoyen soit menacé de Mort, il est aussi inadmissible pour le simple citoyen de ne pas être écouté objectivement et loyalement par ses représentants, qui sont là pour assurer la sécurité et la protection de tout un chacun, ils ne sont pas là pour sélectionner qui doit bénéficier des Lois républicaines et qui ne doit pas en bénéficier.
De « la racaille » il y en a aussi dans les préfectures et dans les Tribunaux, il faut passer le Karcher aussi dans ces lieux et le calme reviendra de lui-même.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération