"Le système de Sécurité sociale dans son ensemble (retraites, maladie,
allocations familiales, etc.) doit être financé en totalité par le
salaire socialisé.
Il y a 30 ans, la répartition des richesses
entre les salaires et cotisations, d’une part, et les profits, d’autre
part, était de 70-30. Aujourd’hui elle est de 60-40, soit une perte de
170 milliards d’euros en salaires/cotisations qui permettrait de
financer la Sécurité sociale… et de combler son « trou ».
L’État
doit payer ses dettes à la Sécu (7, 8 milliards en 2009), supprimer les
exonérations (32 milliards en 2009), augmenter les salaires, embaucher à
hauteur des besoins, interdire les licenciements : 1 million de
chômeurs en moins, c’est 10 milliards de recettes en plus pour la Sécu ;
1 % d’augmentation des salaires, c’est 3 milliards de plus pour les
caisses de Sécu…"