La crise de l’idéalisme
Chaque fois sera plus petite l’« élite » qui possède (des valeurs), devant la frénésie de notre temps où la soif des plaisirs matériels et la dissolution des coutumes, appuyée par une organisation industriel ad hoc, qui ont corrompu la richesse et ses sources, le travail et ses applications, la famille et sa valeur sociale. Il y a dans le Monde une grande crise de l’idéalisme, de la spiritualité de vertus civiques et morales, et il ne semble pas que sans elles nous puissions vaincre les difficultés de notre temps. Sans rectifier une série de valeurs que nous côtoyons - valeurs économiques et morales, sans un autre concept autre de la civilisation et du progrès humain, sans à ce que l’esprit soit donné la primauté sur la matière et là morale sur les instincts, l’humanité ne guérira pas ses maux ni même ne retirera de bénéfices de sa souffrance.
Antonio Oliveira Salazar 1936