Le PS est discrédité comme l’est la politique en général, et ce depuis Mitterrand. Les élections de 81 avaient été porteuses d’un grand espoir populaire vite déçu et puis ce gouvernement s’est inscrit trés vite dans la ligne libérale et tout fric du monde globalisant, la fin du bloc communiste mettant en évidence la suprématie « morale » de l’économie de marché. Les années 80/90 ont vu le retour de la valeur fric en France, le triomphe de l’individualisme (un symbôle en a été l’épisode Tapie, un temps ministre de la Ville dans un gouvernement socialiste) et l’inscription dans l’Europe écomomique, dans l’euro, de la France est bel et bien du fait de la « gauche » socialiste (Traité de Maastricht, règles de convergence etc...) Moralement, socialement et politiquement la vraie rupture a été la période Mitterrand et le début de la fin du soi-disant modèle de société à la française qui vient de recevoir ses derniers coups, conséquence naturelle ! Les socialistes ne peuvent que coasser bêtement pour donner l’illusion d’une opposition que les Français ne comprenaient plus guère depuis que PS et UMP appellaient au « oui » pour le texte du TCE. LA eseule intelligence politique des derniers septennat aura été ce référendum qui a mis en évidence le caractère réel du PS dans l’ordre dominant !