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En réponse à :


Pyrathome pyralene 19 novembre 2010 14:27

Oui, et c’est bientôt l’heure du grand ménage ?

Le point :

ATTENTAT DE KARACHI - Hervé Morin attaque tous azimuts

Tous ceux qui ont joué un rôle dans la campagne d’Édouard Balladur en 1995 doivent « dire ce qu’ils savent » pour éclairer les circonstances de l’attentat de Karachi, a dit, vendredi, le dirigeant du Nouveau Centre Hervé Morin. Le président Nicolas Sarkozy était le porte-parole de la campagne présidentielle d’Édouard Balladur en 1995. Son audition comme témoin est réclamée par des familles de victimes de l’attentat ayant provoqué la mort de onze Français en 2002. Hervé Morin demande également l’audition de François Bayrou, son adversaire au centre.

"Je prends le cas de François Bayrou ; il était secrétaire général de l’UDF qui était la principale formation politique qui soutenait Édouard Balladur, il était le président d’une des formations (de l’UDF) qui était le CDS« , a dit l’ancien ministre de la Défense sur France Info.  »Moi, j’ai envie de dire à tous ceux qui ont joué un rôle prépondérant dans la campagne d’Édouard Balladur : qu’ils disent ce qu’ils savent de l’organisation de cette campagne... Ils ont peut-être en eux aussi un secret-défense." L’audition de Nicolas Sarkozy, réclamée en raison des éléments apportés par l’ancien ministre de la Défense Charles Millon, a toutes les chances d’être refusée en raison du statut pénal particulier du chef de l’État. L’attentat-suicide commis par un kamikaze à Karachi le 8 mai 2002 avait tué onze ingénieurs et techniciens français de la Direction des constructions navales (DCN), travaillant à la construction de sous-marins pour le Pakistan.

La piste islamiste évoquée initialement pour cet attentat a été abandonnée et divers renseignements, mais aucune preuve, laissent penser que l’armée pakistanaise a commandité l’attentat en représailles du non-versement d’un reliquat de commissions. Charles Millon a déclaré au juge Renaud Van Ruymbeke que les paiements avaient été interrompus sur ordre du président Chirac en 1995, après son élection, car il soupçonnait un retour d’argent en France par le biais de « rétrocommissions » pour financer la campagne de son rival en 1995, Édouard Balladur. Un rapport de police luxembourgeois versé au dossier judiciaire montre que des structures ont été constituées au moment du contrat pakistanais par la DCN au Luxembourg, avec l’aval du ministre du Budget Nicolas Sarkozy. Il s’agissait non seulement de payer les commissions au Pakistan - pratique douteuse, mais légale jusqu’en 2000 - mais aussi, pensent les juges, d’organiser le retour illégal d’une partie des fonds en France....


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