Oui, la majorité des retenues collinaires ne se situent pas sur les sommets, mais néanmoins, elles se trouvent presque toujours à des altitudes assez élevés, et le remplissage reste difficile avec des transports de l’eau lointains dans la majorité des cas. Les retenues collinaires sont construites là ou la topographie est suffisamment plate, souvent dans les dépressions des hautes vallées, si non on creuse d’avantage en profondeur (de l’ordre de 10 à 20 m). Les dépressions en montagne sont presque toujours des zones humides ou des petits lacs. Alors dans la majorité des cas, on détruit ces zones humides et les rendre imperméable, coupant la connectivité de l’eau de surface avec l’eau souterraine avec des membranes plastiques ou du béton.
A propos de la structure de la neige artificielle versus celle de la neige naturelle, c’est cela qui influence la métamorphose. La neige artificielle est composée des granulés de glace arrondis issus des gouttelettes d’eau produits rapidement, en quelques secondes, et contiennent toujours de l’eau non-gelée au moment de tomber au sol. Ses températures restent plutôt entre -1° à 0°C, ce qui là fait fondre beaucoup plus facilement pendant la journée souvent suivie par un regel le soir. Par contre, la neige naturelle cristallise lentement dans l’air sous la forme naturelle de flocons et peut atteindre -5°C pendant l’hiver et s’isole mieux par rapport à l’air extérieur, ce qui rend la fonte moins rapide. Pendant les semaines suivantes, la neige se consolide. La neige de printemps ce que vous décrivez est beaucoup plus dure car elle a évolué et rassemble plus à la neige artificielle. Mais le vrai plaisir de skier reste la « poudreuse » et ce plaisir n’est pas offert par la neige artificielle.