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En réponse à :


gloc 3 mars 2011 21:58

Ce faisant, il obtient de la monnaie déjà créée, donc non inflationniste − pour faire simple et court.
—> C’est toute la différence entre les deux approches. D’un côté on crée de la monnaie, de l’autre, on n’en crée pas ! Cette différence est de taille comme vous pouvez l’imaginer !

 

 Tout à fait faux. Aujourd’hui la monnaie issue du crédit est toujours créée ex-nihilo. C’est la raison d’être des accords de Bâle, qui visent justement à encadrer ce pouvoir colossal qui a été conféré aux banques privées. Et c’est à cause de la totale irresponsabilité et immoralité de cette oligarchie financière à laquelle on a confié le soin de créer NOTRE monnaie en fonction de LEURS intérêts, et non pas en fonction de l’intérêt général, que ceux-ci ont créé les dérivés de crédits et autres pestes financières pour contourner ces fameux accord de Bâle. Il n’y a donc aujourd’hui quasiment aucune entrave à la création monétaire ex-nihilo par les banques privées. Comparativement à la richesse réelle créée, la monnaie émise est hors de proportion. Mais c’est parce que cette inflation s’exprime dans les bulles spéculative (tel que l’immobilier), et que parallèlement l’économie réelle est en proie à la récession à cause du caractère intrinsèquement déflationniste (à cause des intérêts) de notre système monétaire, que l’on ne mesure pas d’inflation sur les prix à la consommation. Cette situation est infiniment plus néfaste que la politique monétaire légèrement inflationniste d’avant 1973 qui a permis de financer les 30 glorieuses.

 
L’inflation, si elle est la conséquence de choix politique, est décrite comme une spoliation du patrimoine financier privé. Mais finalement ni plus ni moins que l’impôt !! Lorsque l’emprunt à taux 0 à la banque centrale est utilisé pour combler un déficit public, il faut bien voir que c’est autant d’impôts que l’état n’aura pas prélever. Simplement les payeurs (ceux qui sont touchés par l’inflation) ne sont pas les mêmes : ce n’est ni plus ni moins qu’un choix politique et fiscal.
Si l’on convient que l’argent n’est qu’un moyen pour créer la richesse mais qu’il n’est pas la richesse elle-même, l’impôt sur la détention d’argent (donc l’inflation) est un impôt bien plus juste que l’impôt sur le travail, la consommation (TVA), sur le foncier, ou les carburants.
 
Et pour terminer, comme tout les écrits visant à défendre le dogme monétariste, la problématique des intérêts est royalement passée aux oubliettes, et c’est surtout en cela que l’article est profondément malhonnête, car c’est justement sur le problème de l’intérêt qu’est l’arnaque.

 
Cet exemple un peu ironique [...] confirme la nécessité de ne jamais confier le droit de frapper monnaie au pouvoir politique d’un pays. Sauf... à avoir alors un contre-pouvoir réel et fort, comme c’est le cas aujourd’hui aux États-Unis d’Amérique
 

La FED est une banque privée. Le gouverneur de la FED est nommé par le président des USA, mais ce président, élu par les américains, est généralement celui dont la campagne a été financièrement allègrement supportée par la FED. Nous n’avons donc pas une FED sous la coupe du pouvoir politique, mais rigoureusement l’inverse.


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