Ce faisant, il obtient de la monnaie déjà créée, donc non inflationniste − pour faire simple et court.
—> C’est toute la différence entre les deux approches. D’un côté on
crée de la monnaie, de l’autre, on n’en crée pas ! Cette différence est
de taille comme vous pouvez l’imaginer !
Tout à fait faux. Aujourd’hui la monnaie issue du crédit est
toujours créée ex-nihilo. C’est la raison d’être des accords de Bâle,
qui visent justement à encadrer ce pouvoir colossal qui a été conféré
aux banques privées. Et c’est à cause de la totale irresponsabilité et
immoralité de cette oligarchie financière à laquelle on a confié le soin
de créer NOTRE monnaie en fonction de LEURS intérêts, et non pas en
fonction de l’intérêt général, que ceux-ci ont créé les dérivés de
crédits et autres pestes financières pour contourner ces fameux accord
de Bâle. Il n’y a donc aujourd’hui quasiment aucune entrave à la
création monétaire ex-nihilo par les banques privées. Comparativement à
la richesse réelle créée, la monnaie émise est hors de proportion. Mais
c’est parce que cette inflation s’exprime dans les bulles spéculative
(tel que l’immobilier), et que parallèlement l’économie réelle est en
proie à la récession à cause du caractère intrinsèquement déflationniste
(à cause des intérêts) de notre système monétaire, que l’on ne mesure
pas d’inflation sur les prix à la consommation. Cette situation est
infiniment plus néfaste que la politique monétaire légèrement
inflationniste d’avant 1973 qui a permis de financer les 30 glorieuses.
L’inflation, si elle est la conséquence de choix politique, est décrite
comme une spoliation du patrimoine financier privé. Mais finalement ni
plus ni moins que l’impôt !! Lorsque l’emprunt à taux 0 à la banque
centrale est utilisé pour combler un déficit public, il faut bien voir
que c’est autant d’impôts que l’état n’aura pas prélever. Simplement les
payeurs (ceux qui sont touchés par l’inflation) ne sont pas les mêmes : ce n’est ni plus ni moins qu’un choix
politique et fiscal.
Si l’on convient que l’argent n’est qu’un moyen pour créer la richesse
mais qu’il n’est pas la richesse elle-même, l’impôt sur la détention
d’argent (donc l’inflation) est un impôt bien plus juste que l’impôt sur
le travail, la consommation (TVA), sur le foncier, ou les carburants.
Et pour terminer, comme tout les écrits visant à défendre le dogme
monétariste, la problématique des intérêts est royalement passée aux
oubliettes, et c’est surtout en cela que l’article est profondément malhonnête, car c’est justement sur le problème de l’intérêt qu’est l’arnaque.
Cet exemple un peu ironique [...] confirme la nécessité de ne jamais confier le droit de frapper
monnaie au pouvoir politique d’un pays. Sauf... à avoir alors un
contre-pouvoir réel et fort, comme c’est le cas aujourd’hui aux
États-Unis d’Amérique
La FED est une banque privée. Le gouverneur de la FED est nommé par le
président des USA, mais ce président, élu par les américains, est
généralement celui dont la campagne a été financièrement allègrement
supportée par la FED. Nous n’avons donc pas une FED sous la coupe du
pouvoir politique, mais rigoureusement l’inverse.