Si avec Girard et Gaucher, on considère la christianisme comme la forme de sortie du religieux au sens classique du terme, on ne peut que conclure au contraire a la résurgence de ce dernier essentiellement pour le pire, avec notamment comme extrêmes, les emballement du désir mimétique facon folie consommatoire matérialiste, et les religions d’exclusion sacrificielle sur fond de bouc émissaire facon nazisme, bolchevisme et autres alterecolobio qui sont les deux aspects complémentaires d’un même malaise existentiel.
Parallèlement, le dynamisme et la ferveur de ce qui reste de chrétiens en un temps ou le christianisme n’a plus de rôle fonctionnel, utilitariste dans la société, ou il ne « sert a rien » littéralement, me parait au contraire le rapprocher de sa vocation originelle et donner une force a son mesage, qu’il n’a pas toujours eu.