Car dans tout cela, il est clairement exposé dans le livre que « jamais
changement ne fut voulu par le peuple », la révolte des Chouans étant là
pour en témoigner. Tout se joue donc en salon, et dans les grandes
villes.
Je n’ai jamais rien lu d’aussi ridicule. Ou méprisant c’est selon, mais c’est vrai que la plèbe on s’en fout n’est-ce pas...
Preuve (wikipedia) : La noblesse s’arc-boute sur ses anciens privilèges, principalement les
droits féodaux, et exige le paiement de certaines taxes féodales tombées
en désuétude. Elle s’arroge aussi l’exploitation exclusive de certains
communaux, ces terres non cultivées où, traditionnellement, les paysans
pauvres pouvaient faire paître leurs quelques bêtes. Cette crispation
est très mal vécue par les paysans qui réclament l’abolition des droits féodaux
pour soulager leur misère. La mauvaise récolte de 1788, due à un
épisode d’échaudage des grains, provoquant une hausse des prix du grains
ne fera rien pour arranger la misère des paysans et est aujourd’hui
présentée par divers historiens
comme une des causes de l’agitation populaire et de la Révolution, le
politique étant considéré comme responsable du manque de grains.
À preuve, notamment, on peut citer ces femmes qui iront à Versailles
demander que sortent « Le Boulanger, la Boulangère, et le petit
mitron ». Des révoltes de subsistances en 1788 attestent elles aussi
d’une crise frumentaire à l’origine partielle de la Révolution.
Se baser sur les chouans pour contester l’origine populaire du mécontentement ayant abouti à 1789 est incroyable. Faillite intellectuelle ? Désinformation ? Je penche plutôt pour un dogmatisme malsain qui tente de réécrire l’histoire.