Les politiciens sont en général impuissants dans ce domaines et peuvent accompagner le mouvement ou pondre des mesures symboliques sans effets sur le raport des forces. La seule exception c’est pour des langues minoritaires ou locales qu’un effort durable de la puissance publique avec une solide étude linguistique peut propulser.
Maintenant comme pour la francophonie les arbitres de la lutte ce sont les non-francophones, qui n’ont aucune raison de la soutenir... quant à l’argument de la diversité culturelle... il suffit de lire les diatribes de l’AFRAV pour comprendre que ce n’est qu’une réthorique creuse. Je ne vois pas pourquoi les partisans de la vraie diversité culturelle devraient s’engager dans ce combat.
L’esperanto est une langue latine avec des racines germaniques (comme le français) et ses phonemes sont celles que le polonais oriental note orthographiquement (donc pas les consonnes palatales), avec le goût typiquement slave pour les fricatives et un grand nombre de phonèmes et d’oppositions typiquement européens... sans parler des accumulations de consonnes. Il est trivial de trouver une langue plus facile à prononcer pour tout le monde (l’indonésien, par exemple).
La grammaire est typiquement européenne au point que c’en est ennuyeux. Elle est aussi inutilement compliquée (le chinois est beaucoup plus simple, de même que l’anglais)