Je confirme que ces atrocités ont bien été commises, et bien plus encore. Lorsque la vérité sera connue sur ce que les troupes de Kadhafi ont fait subir aux populations civiles, et particulièrement à celle de Tripoli, qui est devenue la clé de toute la situation, les sceptiques tomberont de haut. Des centaines de jeunes leaders supposés ont été enlevés de chez eux, et soumis à toutes sortes d’exactions, y compris le viol, ou le « pal » sur des bouteilles. Des filles, dont les familles ont été suspectées de sympathie avec les révolutionnaires, ont été livrées à des mercenaires qui les ont violées devant leurs parents. Tous les quartiers de Tripoli sont sous étroite surveillance, et il suffit juste de faire montre de tiédeur à l’endroit du guide, ou de ne pas exhiber son portrait dans son salon, pour devenir la proie de miliciens shootés aux psychotropes, les fameuses « pilules bleues » expérimentées par les escadrons de la mort algériens pendant la décennie rouge. Ces pilules bleues ne sont pas du viagra, mais de l’Artane, un puissant psychotrope, qui décuple l’agressivité, et que les miliciens des escadrons de la mort algériens appelaient « Madame Courage ». Ce sont probablement les experts en carnage et viols de tout genre, qui officient dans le DRS algérien, qui ont soufflé cette idée à leurs compères libyens.