Ce qui est surprenant, c’est que ces gens friqués, et de plus en plus
privilégiés, ne sont jamais contents, et veulent toujours en avoir plus.
Il y a quelque chose de pathologique à cette accumulation de richesses sans précédent, aux mains de quelques élus, et sans doute de suicidaire.
On
se souvient que les états généraux de 1789 ont été revendiqué non
seulement par les élus du peuple, mais aussi par la noblesse.
Celle ci était en effet irrité d’avoir voir ses monstrueux privilèges très légèrement entamé par une timide volonté de réforme.
C’était faire preuve de bien peu de clairvoyance, et d’une arrogance sans nom, qui lui sera d’ailleurs fatale.
Voilà où nous en sommes actuellement.
Peut-être bien à la fin d’un cycle économique et politique, basé sur la toute puissance des marchés, du culte de l’argent fou, et d’une économie centrée sur elle même, sans vision sociétal ni promesse d’avenir.
Il
se pourrait bien que les indignés espagnols, qui ne se contenteront pas
de quelque vague promesse, soient le fer de lance d’un mouvement de
contestation d’une ampleur insoupçonnée, remettant en cause
mondialisation, partage des richesses,et projet de société.
Et que ce fameux petit bouquin de Stéphane Hessel soit l’équivalent symbolique du contrat social de Rousseau.