Certains, croyant ainsi faire reprendre conscience de leurs devoirs aux politiques, prônent l’abstention.
Pourtant le taux actuel de cette désertion « peu républicaine » des urnes aurait du faire changer depuis longtemps, leurs attitudes irresponsables aux politiques. Or, pour eux, peu importe le niveau de participation électorale, seul compte le fait « d’être élu » et d’accéder, non pas à des responsabilités mais « aux pouvoirs » et à ce qui en découle comme privilèges et autres avantages !
De plus si demain l’érosion continue le suffrage universel des citoyens sera peut-être remplacé comme pour les sénatoriales, par un suffrage réservé aux grands électeurs !
Oui s’indigner est une bonne chose. Cela pour autant qu’on ne le fasse pas seulement lorsque ses propres intérêts catégoriels sont en jeu !
Ce qu’il faut c’est de manière urgente des réformes institutionnelles : celle entre autres, concernant la loi de 1995 de financement des partis politiques qui permet à l’UMP et au PS qui s’entendent comme larrons en foire, de toucher la manne de prés de 80% des financements publics... émanant des impôts de tous les Français, y compris... de ceux des abstentionnistes.