La grande erreur que font la
plupart des gens est qu’ils confondent
les faits et les preuves.
Je vais donner quatre exemples
concrets :
C’est un fait que j’ai été poursuivi
par le Maire UMP de ma Commune,
C’est un fait que j’ai été mis en
examens suite à sa plainte,
Donc, si je me limite à ces deux
faits, je serais coupable des actes qui me furent reprochés.
Non ! Puisque le non-lieu qui en a résulté est une preuve incontestable
de mon innocence.
C’est un fait que j’ai été
interné par arrêté préfectoral d’hospitalisation d’office,
Et si je me limite à ce fait,
selon le préfet, je serais un malade mental,
Non ! Puisqu’un arrêt de la Cour administrative d’appel a
annulé l’arrêté et le jugement de première instance, ce document est une preuve irréfutable que l’arrêté était irrégulier et
illégal et le jugement rendu par le tribunal administratif était criminel, car
il n’avait d’autre but que de protéger le préfet.
Sur les accusations pénales, c’est
uniquement mon insistance à clamer mon innocence qui a conduit au non-lieu,
avec bien sûr des preuves à l’appui de
mes affirmations, qu’il serait trop long à développer ici.
Sur les affirmations
préfectorales, c’est une démonstration comparative entre deux documents issus
des services de l’État qui a changé le cours des choses, l’arrêté a été établi
à 20 h 05 et le certificat à 20 h 10, cette différence d’heure fut la preuve irréfutable que c’était bien
l’arrêté qui a influencé le certificat et non l’inverse, comme il est prévu par
la Loi.
Je suis désolé de le dire, mais
la motivation fournie par la Cour
d’appel de Paris dans l’affaire Colonna ne prouve rien du tout, on dirait le
réquisitoire d’un procureur de la République.