Bonjour Pierre,
J’ai une objection à votre proposition. Quand vous écrivez « Tout se fera en douceur, car la dette est une série d’échéances à rencontrer. », il me semble que vous faites l’impasse sur une conséquence d’un tel programme de remboursement de la dette.
En effet, depuis les travaux de Maurice Allais, nous savons que, dans le système monétaire actuel, le remboursement du capital d’une dette s’accompagne de la destruction monétaire de ce capital.
Ainsi, le remboursement de la dette souveraine provoquerait une énorme diminution de la masse monétaire. Donc une déflation. Or, la déflation (baisse des prix, baisse des salaires) provoque en général une récession... qui ne se développerait pas dans la douceur !
Si chacun, absolument chacun, doit contribuer au remboursement par un pourcentage fixe de son patrimoine, il serait peut-être plus simple et plus indolore de rembourser la dette par l’inflation, laquelle est aussi moins douloureuse aux travailleurs qu’aux rentiers.