Attali vient de faire un calcul (?) pour prendre l’exemple de l’Italie où , dit il, une contribution de 1,5% des plus haut revenus effacerait la dette Italienne ... sur 10 ans. A vérifier, mais ça interpelle...
Ailleurs, des nantis -une minorité- proposent de contribuer davantage. Que se passe t-il donc pour qu’aucun politique actuel ne reprenne cette idée (ou très timidement à gauche) et que les dirigeants ne l’adoptent ? Bon, l’ultra gauche en parle bien, mais elle n’a pas vocation à gouverner.
A quand une fiscalité justement proportionnelle, alors que les plus haut revenus paient moins que les « classe moyennes » ? Par quelle déliquescence intellectuelle a t-on pu en arriver là ?
Simple : le pouvoir des lobbies. Exemple typique, la restauration et sa niche fiscale très chère et qui reste dans la poche des restaurateurs.
Sarkozy a déjà au moins 10 fois « mangé son chapeau » en reniant ses promesses antérieures, il s’accroche néanmoins à son refus d’augmenter les impots. Pourquoi, alors que cette mesure donnerait un grand bol d’air à notre dette ?
Dogmatisme et service d’une ultra minorité.
Ajoutons que la droite nous fait croire qu’il s’agirait d’augmenter la pression fiscale sur tout le monde, donc de réduire le pouvoir d’achat de tous, alors qu’il s’agit d’augmenter seulement proportionnellement aux revenus. Pour les plus nantis.
Lorsque l’idéologie et le conservatisme (ou le lobbyisme) bloquent la société.