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ElChti 24 août 2011 17:34

Pour info, tant pour le rédacteur de ce très long pensum anti-DSK comme pour les commentateurs empressés de vider leur frustration derrière leur écran de PC, DSK n’a pas besoin d’être « blanchi » de ces accusations.

Pour être blanchi, il faut d’abord avoir été condamné, ce qui n’est pas son cas.
On peut être blanchi en appel, par exemple.
Mais reprocher à quelqu’un de n’avoir pas eu à subir un procès pour les faits qui lui étaient reprochés, c’est d’une malhonnêteté intellectuelle grave.
Malhonnêteté qui se retrouve à chaque fois, y compris en France, lorsqu’un mis en cause bénéficie d’un non lieu.
C’est toujours le même principe.

Alors quelques rappels utiles :
- en France comme aux USA, il appartient à l’accusateur(trice) de prouver ses dires, et pas le contraire
- le procureur VANCE n’a pas été taxé de laxisme durant tout le début de cette affaire, à ce qu’il me semble. Il me semble même qu’on trouvait son comportement limite agressif vis à vis du mis en cause.
- il n’est pas interdit de penser que si son opinion a changé, c’est peut être parce qu’il s’est aperçu que le dossier s’écroulait face à une plaignante dont les déclarations et mensonges n’ont fait que fragiliser l’accusation
- il n’est pas non plus interdit d’imaginer que le procureur VANCE connait le dossier mieux que vous et que moi-même et on peut penser, sans se forcer, que s’il y avait eu des preuves formelles dans celui ci, il se serait passé de la crédibilité de la plaignante, ne serait ce que pour ne pas avoir à se déjuger par rapport au début de l’affaire, justement
- à défaut, n’ayant pas de preuve formelle, en l’absence de tout témoignage direct et de constatation médico-légales la crédibilité de l’accusatrice devient un point fondamental (aux States comme chez nous)
- je rappelle à cet égard que deux rapports médico-légaux ont indiqué que les traces retrouvées sur la plaignante NE pouvaient PAS établir l’existence d’un viol, contrairement à celui qui a été soulevé de manière malhonnête par l’avocat de la plaignante. En effet, le viol en question aurait consisté en une fellation non consentie, chose qui ne peut que difficilement se constater avec des rougeurs au niveau du vagin (pour info, une fellation, c’est pas à ce niveau là que ça se passe)
- il n’est pas interdit de dire que la crédibilité de Mlle DIALLO est proche du néant absolu (le rapport du procureur est assez éloquent à ce sujet pour qu’il ne soit pas nécessaire de s’appesentir)
- autre point que vous même, et d’autres, devriez méditer : les propos des avocats de la plaignante ne sont pas paroles d’évangile, surtout lorsqu’ils viennent d’un avocat manifestement plus doué pour faire ses plaidoiries sur le trottoir que dans les salles d’audience, et qui semble se spécialiser dans le racolage actif de pseudos-victimes attirées par l’appât du gain
- à ce sujet, il n’est pas non plus étonnant, contrairement à ce que vous dites, que le procureur n’ait pas voulu entendre ce qu’avait à dire une accusatrice qui a attendu 8 ans et demi pour déposer une plainte pour des faits délictuels, donc de toute façon prescrits, mais en utilisant de manière aussi fallacieuse que délibérée une qualification criminelle pour contourner ladite prescription
- je vous rappelle enfin que c’est un autre juge que VANCE, un juge du fond, qui a estimé qu’il fallait suivre la RECOMMANDATION du procureur, et que ce sont également d’autres juges qui ont rejeté le recours ridicule contre la demande de l’avocat de DIALLO de faire désigner un procureur spécial (noir, de préférence, tant qu’à faire). Il faut croire qu’ils n’ont pas non plus été sensibles à la pertinence des « preuves accablantes » que vous voulez à toute force voir dans ce dossier .

En bref, on a une tentative d’extorsion par une fille, prostituée à ses heures, fréquentant des délinquants incarcérés spécialisés dans le trafic de drogue et faisant transiter sur ses comptes des sommes tout ce qu’il y a de plus anormales dans sa situation, et qui a vu là un moyen de se faire du fric, croyait elle facilement.

Sauf que son plan a un peu « dérapé » surtout lorsqu’elle a commencé à mentir sous serment (ça fait tâche, forcément).

Je dis ça, je ne sais pas si c’est la vérité absolue, mais c’est tout à fait plausible. Plus, en tout cas, qu’un DSK nu comme un vers sautant comme un forcené sur cette pauvre enfant, sans lui laisser plus de trace que des rougeurs à un endroit que la morale réprouve.

Et tous les articles ou commentaires de rageux frustrés de voir leur proie leur échapper n’y changeront rien.

Je leur conseille d’ailleurs, à ceux là, de garder un peu de leur indignation pour le jour où Tristane BANON et sa mère seront condamnée, l’une pour dénonciation calomnieuse, et l’autre pour diffamation.
Toutes choses qui ne manqueront pas d’arriver, soyez en sûrs, dans la mesure où la plainte déposée par le sémillant avocat de Mlle BANON n’a pas une seule probabilité sur un milliards d’aboutir à autre chose qu’un classement sans suite, puis un non lieu après que celui ci se sera acharné à saisir directement le doyen des Juges d’Instruction.
Non lieu qui sera (devrait en tout cas) être assorti d’une belle amende civile contre une accusatrice qui n’hésite pas à manipuler les qualifications pénales pour essayer de renvoyer aux assises une personne pour des faits manifestement délictuels (en admettant qu’ils aient eu lieu), et ce alors même qu’elle sait très bien n’avoir aucune preuve contre lui.

Mon conseil (qui vaut bien ceux de son avocat), qu’elle commence donc à économiser pour payer les dommages et intérêts qu’elle devra verser à DSK. 
La note risque d’être salée.

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