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globetrotter

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Consultant chef de projets marketing/ télécoms à l’international, j’ai vécu la moitié de ma vie hors de France en afrique, europe, océanie, amérique centrale et depuis peu installé à Tokyo. L’étude des civilisations, de la sociologie aux technologies, passées et présentes, me passionne par ce qu’elle nous informe sur notre présent et... notre avenir, à court et à long terme.

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  • Premier article le 21/05/2008
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Derniers commentaires



  • globetrotter globetrotter 23 mai 2008 19:08

    ps : je m’excuse de n’avoir pas répondu assez vite aux premiers commentaires sur mon article, étant au Japon et moins disponible que je ne devrais l’être. (il est 2h am ce vendredi soir et je suis sur mon pc pour répondre d’un bloc à vos commentaires, dont je vous remercie du reste.)

    Merci donc de me lire un peu plus bas.



  • globetrotter globetrotter 23 mai 2008 19:06

    Le pire des systèmes, pire que d’être au chômage ???

    Demandez donc aux clients si les SSII ne leurs sont pas nécessaires. Demandez donc aux employés des SSII pourquoi ils y sont. Si elles ont tant de succès, c’est que, malgré les aléas que vous décrivez -réels, je le concède-, elles offrent mieux que le comage pour les uns, et pas de demi-spécialiste du tout (mais tout de même un "potentiel", car après tout, un spécialiste ne l’était pas avant, il faut bien commencer par une première expérience non ?). Je n’ai jamais dit que le modèle est la panacée pour vous, mais pour les chomeurs qui ne trouvent pas d’employeurs, et pour les entreprises qui ne trouvent pas (ou ne peuvent s’offrir en CDI) d’employés.

    Si autant de jeunes ingénieurs, sur ce forums, semblent aussi désabusés de leur SSII employeur, je me demande vraiment, puisque qu’à vous lire les clients payent très -trop- chers vos prestations et surtout la marge de votre SSII, pourquoi vous n’avez pas été embauchés directement par eux... Pourquoi ne posez vous pas directement votre candidature chez eux ? Que je sache, personne n’oblige ni vous ni les clients à passer par la SSII. C’est donc qu’elle fait un travail que ni vous ni eux propose : votre client ne peut vous proposer un CDI, et vous ne pouvez proposer (ne voudriez accepter) au client vos services en CDD, n’est ce pas ? Cette flexibilité d’un côté, assurance de l’autre, que propose votre SSII a un prix. Qui se monnaye très (trop) cher en France (pas dans les pays anglo saxons) à cause de la rigidité du marché du travail française. Et comme ce qui est rare est cher... Mais mon modèle propose de généraliser le système, et donc, comme tout marché mature, de faire baisser le prix pour le client final. Sans obligation, du reste, pour vous, comme aujourd’hui, de passer via une agence plutot qu’en direct, à vos risque et périls. CQFD.



  • globetrotter globetrotter 23 mai 2008 18:54

    Je suis curieux de savoir le % en valeur de l’origine des biens que vous possédez : made in china ? pas de problème pour fermer les frontières... et retrouver des Tshirts à 20€ au lieu de 5, des lecteurs de DVD à 3000€ plutot que 50, etc... Ceux qui ont un emploi (payé en € qui plus est) sont les grands, très grands gagnant de la globalisation. Ceux qui n’en ont pas sont les grands perdants. mais j’observe que ceux qui se plaignent le plus ici sont ceux.. qui sont les plus nantis : de jeunes ingénieurs en SSII "qu’on s’arrache" !!!

    Alors, vous avez un CDI, bien payé (mais jamais assez... alors pourquoi n’allez vous pas vous revendre et renégocier ailleurs puisqu’on vous s’arrache ???), et n’êtes jamais contents ? Pourquoi ? Parceque... vous voyez le tarif auquel on vous vends et celui auquel on vous achete. Et vous êtes écoeurés de ne voir dans votre poche qu’un quart de ce que votre client /patron paye. Mais pourquoi ne vous vendez vous pas à lui en direct ? Pourquoi lui, le client, ne vous propose t-il pas un CDI puisque votre SSII vous vends trop cher ? Parceque, in fine, vous et lui y trouvez votre compte, ou que l’agence (la SSII) sait proposer quelque chose que ni lui ni vous ne savez ou voulez proposer : un CDI, un client, une mission, une ressource (vous) adaptée à son projet au bon moment (début de projet, vite un spécialiste en automatisme des portes d’avion supersonique ! ou de SAP/FI...).

    Bref, cela vous semble peu mais couter horriblement cher. Mais c’est bêtement la loi de l’offre et de la demande, et non "c’est pô juste" (comme dit dans mon article, les jeunes seront les plus vindicatifs quant à leur jugement de mon modèle, et il serait bon de se déniaiser sur la réalité du monde économique), mais vous achetez bien votre jean "fashion" ou votre iPod "geek" une fortune par rapport à son coût réel, sans broncher, pour les mêmes raisons : les "4 P" du bon mix marketing : à la bonne Place, la bonne Promotion, le bon Produit, au bon Prix (accessible, mais juste... ;-D).

    Et ma foi, mon article ne vous vise pas, mais vise les PME qui aimeraient bien trouver les employés qui lui manquent sans prendre le risque de vous avoir sur leurs comptes ad vitam aeternam si leurs commandes ne suivent pas, et aux employés chômeurs qui aimeraient tellement, eux, qu’une SSII les embauche, les forme, et se fasse un fric fou sur eux en les envoyant en mission... tant qu’ils ont leur CDI et donc peuvent négocier enfin la location, fiches de salaires de CDI (enfin !) à la main, de leur petit appartement...

     

    Pour info, j’ai fait quelques "SSII", dont la plus grosse pendant 2 ans, a la fois du coté "consultant" et du côté "marchand d’esclave". Et je les remercie d’avoir su me faire rebondir (ainsi que d’autres collègues dont la spécialité était "hors mode") quand ma spécialité n’était plus demandée sur le marché. De l’autre côté, certains de mes plus proches parents ont monté leurs boîtes et ils pourraient aujourd’hui embaucher et doubler, facilement, la taille de leurs sociétés...mais, les lendemains étant très aléatoires, risqués, ils ne peuvent absolument pas se permettre d’offrir un CDI. Et les meilleurs dont ils ont besoin refusent bien sur un CDD ou interim. Trouvez donc une solution pour créer ces emplois alors que ces postes existent ??? Je suis atterré de voir ces gisements d’emplois qui ne se concrétisent pas... juste à cause de l’inadéquation des profils avec la demande, et de la prise de risque du CDI pour une entreprise qui prefère ronronner avec 1 client et refuser de se risquer sur une premiere commande avec un nouveau client qui nécessiterait un nouvel employé... Sidérant d’impuissance devant un tel blocage de notre société actuelle, qui d’un autre côté pleure ses chômeurs... Une agence qui propose enfin aux deux ce dont ils ont besoin (pas ce dont ils rêvent, eux, chez socialos bobos, n’ont pas les moyens de réver...), une formation et un CDI à l’un, une ressource adéquate et sans risque à l’autre.

    Mais si vous avez une autre solution, réaliste bien sûr dans le monde actuel, ne vous génez pas pour nous la décrire svp...



  • globetrotter globetrotter 23 mai 2008 18:26

    Entièrement d’accord avec vous. Et moi aussi j’ai commencé deux ans chez un de ces acteurs avant de me mettre à mon compte. Avec les aléas que celà demande : je ne saurais jamais avoir un tel carnet d’adresses ni négocier aussi bien. Oui, seul, on peut gagner beaucoup plus... mais à la première crise, vous êtes dehors, pour deux ans voire trois (cela m’est arrivé en 2002-2003...). Alors que lagence vous protège (dans le modèle proposé, il lui est impossible de faire défaut et de vous virer. Et si elle fait faillite un système de réassurance comme expliqué vous "reprends"). Inversement si vous êtes en CDI chez le client, ce dernier se retrouve "coincé" avec vous si ses commandes clients ne suivent pas. Le but du système proposé (ne compare pas avec le système actuel, je réponds à sa rigidité par ce modèle flexible justement) est de contenter les deux parties, pas un au dépend de l’autre !

    Enfin, ne croyez surtout pas que vous serez mieux payés en CDI chez le client final aujourd’hui que dans votre SSII, eux aussi ont l’oeil rivés sur la ligne "salaires" de leurs bilans comptables !

    Du reste, puisqu’on "se vous arrache", si vous seriez "si mieux" directement chez un client final, pourquoi n’y êtes pas déjà ? Peut-être par manque de carnet d’adresse, de capacité de négociation, etc ? Effectivement, toutes qualités qu’une agence sait et peut mieux faire qu’un individu seul face à l’industriel...

    Mais, encore une fois, le modèle proposé n’impose rien ni aux employés ni aux industriels, libre à vous de se proposer seul en contrats flexible (désolé, plus de CDI avec eux, justement pour leur assurer la flexibilité donc prendre des commandes donc créer de l’emploi !) et et à eux de vous prendre en direct (voire en CDI s’ils le veulent et seulement si, mais à leurs risques, s’ils savent mieux gérer votre formation continue qu’une agence dont c’est la spécialité...).

    Je n’oblige personne, je propose de débloquer le travail chez les industriels en déportant l’obligation du CDI contraignant de eux vers des agences indépendantes des industriels (et TPE/PME, principaux réservoirs de croissance donc d’emplois) soumis aux aléas de leurs carnets de commandes. Une agence de 10.000 employés saura gérer votre formation continue et assurer votre CDI certainement bien mieux qu’une PME de 20 ingénieurs et 100 employés, non ?



  • globetrotter globetrotter 23 mai 2008 18:10

    Vrai sauf pour les RH : ce n’est pas la création d’un nouveau diplomé qui va créer spontanéement le besoin et le poste... ! On parle ici de BtoB, pas de B2C où on peut créer des besoins immédiats et artificiels par le marketing (j’en sais qq chose, j’étais directeur marketing...). Du reste quand vous espérez créer un besoin, vous faites une étude de marché et de besoins préliminaires et un business plan à partir de statistiques concretes. J’aurais aimé voir cela pour nos bataillons de diplomés d’Histoire de l’Art, de langues, de Philo, de Lettres, etc... Et enfin, ma foi, si l’"agence" ou l’Université qui a pris ce risque de vous former à ce nouveau métier veut vous payer à ne rien faire si elle ne réussi pas à créer ce nouveau marché, je n’y vois pas trop d’inconvénients (bien que je n’y confierais pas ma progéniture...), puisque c’est bien le but de ce système que de mettre les acteurs de la RH, depuis la formation initiale, au pied du mur de leurs investissements... et plus des notres.

    Dans les RH, j’espère tout de même que vous réalisez que former un diplomé qui réponde à des offres d’emploi concrètes a tout de même de bien plus fortes chances de voir se concrétiser une embauche que former un diplômé et... prier Dieu qu’un "marketeur RH" réussisse à créer le besoin donc le poste qui lui siera !

    Du reste, n’est ce pas cette dernière méthode qui a si bien "réussi" en France, avec le succès qu’on sait (le plus piètre taux d’emploi des jeunes de l’OCDE...) ???

    Merci donc de jouer l’avocat du diable, mais en restant honnête et les pieds sur terre...

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