A la recherche du silence....
Notre monde est bruyant, trop bruyant... le bruit s'impose partout : dans nos rues, dans nos habitations... des voitures qui passent, un téléphone qui sonne, des travaux, un voisin trop bruyant, si bien que l'on ne perçoit même plus les chants des oiseaux...
Des bruits fatigants, récurrents qui perturbent notre système nerveux... Le bruit provoque une gêne et un stress qui perturbent l'organisme, humain ou animal. Chez l'homme, cela peut entraîner des problèmes d'irritabilité, d'insomnie et de dépression. Le bruit est une véritable nuisance.
Or, le silence devient un luxe dans notre monde moderne...
Les gens sont souvent absorbés devant des écrans, la télé ou leur smartphone... ils en oublient la beauté du monde... la splendeur du silence...
L'explorateur norvégien Erling Kagge nous montre toute l'importance du silence dans son ouvrage : Quelques grammes de silence : il rappelle ainsi qu'il a appris par coeur ce haiku, poème de la brièveté, du poète japonais Bashô :
"Paix du vieil étang-
Une grenouille plonge :
Bruit de l'eau."
Et il commente ; "Quand je me récite ce poème, j'imagine un cadre paisible, une grenouille qui presque sans bruit touche l'eau et les vaguelettes qui ondulent sur cet étang jusque-là immobile, formant des cercles autour de l'endroit où le batracien a plongé."
Moment de calme, de sérénité, moment de bonheur devant le spectacle de la nature, dans le silence du soir...
Comme l'écrit aussi Laurence Devillairs, "avec la disparition du silence dans nos sociétés, c'est le beau que nous mettons en péril, ou plus précisément notre capacité à y être attentifs. Il faudrait sans doute rapidement mettre en vigueur une charte de protection du silence, comme on parle de protection de la nature.
Le bruit a tout envahi, dans un brouillage permanent, qui nous empêche de nous entendre exister. Pas étonnant que nous ayons perpétuellement le sentiment de manquer de temps : nous ne lui laissons pas de place, nous le parasitons- "musique" à fond.
Sur ces fonds sonores permanents, tout passe et tout s'efface, c'est un continuum monotone qui nous rend superficiels. A l'inverse, le silence confère à chaque parcelle de temps de l'importance, une tonalité originale."
Protéger le silence, le préserver : chacun d'entre nous doit s'y attacher, c'est aussi un atout essentiel pour notre santé, notre équilibre...
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2024/07/a-la-recherche-du-silence.html
110 réactions à cet article
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Vous êtes loin d’avoir choisi la bonne traduction, parmi les dizaines existantes, du haïku de Bashô.
En voilà une meilleure, montrant bien l’extrême concision de ce que doit être un haïku :
Un vieil étang
Une grenouille plonge
Quel vacarme
.
Maintenant, il faut faire la part de l’imagination poétique, parce qu’il n’y a rien de plus bruyant que les grenouilles, mais j’imagine que vous n’en avez jamais entendu.
Une grenouille est capable d’empêcher de dormir à cent mètres à la ronde. Croyez-en mon expérience.
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@amiaplacidus
Absolument d’accord avec vous sur le bruit des grenouilles, et des crapauds aussi d’ailleurs. J’habite pas loin d’un étang, et à intervalles réguliers, vers le soir surtout, c’est tout juste si on s’entend parler. Moi j’adore, mais certains voisins détestent.
Ce qui m’amène à la réflexion suivante : au-delà du nombre de décibels bien sûr, et du moment de la journée ou de la nuit, le bruit est quelque chose de très subjectif. Ce qui est un boucan infernal pour les uns sera musique pour d’autres. Par ailleurs, trop de silence trop longtemps devient angoissant, on a besoin des petits bruits du quotidien autour de soi, sans excès évidemment..
Reste qu’en ville surtout en effet, trop de nuisances sonores partout tout le temps finissent par rendre dingue, littéralement, certains pètent les plombs et finissent par tirer dans le tas. -
@amiaplacidus
Sur le haïku : en effet, votre traduc est meilleure. L’autre ressemble plus à un résultat Google. -
@amiaplacidus
Je connais moins les grenouilles que les crapauds, ayant quelques spécimens dans mon potager (pas très arrosé mais paillé pour conserver l’humidité).
Le bruit que font les batraciens sont sans doute insurmontables par des citadins venant vivre en campagne, cela se référant tout autant au bruit du coq ou même des clochers d’églises de villages qui deviennent des nuisances pour bon nombre de citadins expatriés en campagne.
J’ai des poules et pendant longtemps j’ai eu un coq pour pacifier l’agressivité des femelles entre elles, mais certains voisins, uniquement ceux venant de villes, ne supportent pas le bruit des animaux quels qu’ils soient, ils recherchent le silence absolu qui n’existe pas de façon constante. Nous avons le même problème avec les odeurs ... le lisier n’est pas en odeur de sainteté pour les citadins -))
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@amiaplacidus
Si vous aviez bien lu, vous vous seriez rendu compte que c’est la traduction que donne la traductrice de Erling Kagge, explorateur norvégien...
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@amiaplacidus
Et puis, il n’y a pas plusieurs grenouilles, mais une grenouille...
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@amiaplacidus
Il faut apprendre à lire...
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@rosemar :
"Si vous aviez bien lu, vous vous seriez rendu compte que c’est la traduction que donne la traductrice de Erling Kagge, explorateur norvégien...«
J’avais bien lu, c’est pour cela que j’ai écrit : »Vous êtes loin d’avoir choisi la bonne traduction, parmi les dizaines existantes, du haïku de Bashô.".
Savez-vous lire ?
Et le fait que ce soit l’œuvre de la traductrice de Erling Kagge fait-il de cette traduction la meilleur ?
Bashô a écrit ce haïku vers 1675, c’est l’un de ses plus connus et depuis lors, il y a eu non pas des dizaines, mais des centaines de traductions.
.
Que connaissez-vous de la culture japonaise ?
En ce qui me concerne, depuis que j’ai une dizaine d’années, j’ai toujours été fasciné par l’Extrême-Orient et j’en ai appris les cultures et, parfois, la langue.
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@amiaplacidus
Lire : « Et le fait que ce soit l’œuvre de la traductrice de Erling Kagge fait-il de cette traduction la meilleure ? »
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@amiaplacidus
En tout cas, dans le texte original : une seule grenouille...
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@amiaplacidus
Mais enfin relisez ! La grenouille plonge où ? Dans l’eau ! Et comme le silence est installé tout autour, on entend particulièrement bien le bruit de l’eau...
Il n’est pas question du coassement de la grenouille !!
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@rosemar
“Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir.”Pierre Dac
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@amiaplacidus
Il est tout de même dommage d’en venir à expliquer des évidences ! C’est le clapotis de l’eau qui est évoqué dans le Haiku, et non le coassement de la grenouille !!
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@rosemar
Mais où donc avez-vous vu que je parlais de coassement en donnant ce que j’estime une meilleure traduction, ce n’est pas la mienne, j’en ignore l’auteur, mais il y a tellement de traductions :Un vieil étang
Une grenouille plonge
Quel vacarme
.
S’il existe un Monsieur Rosemar, je le plains. Parce qu’il ne doit pas être facile de vivre avec une Madame « je veux toujours avoir le dernier mot, même si c’est avec une absolue mauvaise foi ». -
@amiaplacidus
Voici l’original, la prononciation et une traduction aussi littérale que possible :
古池や
Furui ike ya
Vieil étang蛙飛び込む
Kaeru tobikomu
Grenouille saute水の音
Mizu no oto
Bruit d’eau古 = furui = vieux
池 = ike = étang
蛙 = kaeru = grenouille
飛び込む = tobikomu = saute
combinaison de 飛び = tobi = saut et de 込む = komu = entrer
le suffixe komu donne une idée de soudaineté水 = mizu = eau
音 = oto = bruit -
@amiaplacidus
Votre premier commentaire :
« il n’y a rien de plus bruyant que les grenouilles, mais j’imagine que vous n’en avez jamais entendu.
Une grenouille est capable d’empêcher de dormir à cent mètres à la ronde. Croyez-en mon expérience. »
En évoquant des grenouilles bruyantes, vous n’évoquiez tout de même pas le saut de la grenouille dans l’eau mais ses coassements...
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@SilentArrow
MERCI ! pour cette traduction au plus près du texte...
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@rosemar
vous êtes d’une telle mauvaise foi que je vais vous mettre le nez dans votre caca en reproduisant mon texte original, sic :
— — — — — — — — —Vous êtes loin d’avoir choisi la bonne traduction, parmi les dizaines existantes, du haïku de Bashô.
En voilà une meilleure, montrant bien l’extrême concision de ce que doit être un haïku :
Un vieil étang
Une grenouille plonge
Quel vacarme
.
Maintenant, il faut faire la part de l’imagination poétique, parce qu’il n’y a rien de plus bruyant que les grenouilles, mais j’imagine que vous n’en avez jamais entendu.
Une grenouille est capable d’empêcher de dormir à cent mètres à la ronde. Croyez-en mon expérience.
— — — — — — — — —
Comme vous pouvez le constater, il y a deux paragraphes, exprimant deux idées qui n’ont que la grenouille pour point commun. Et j’ai même pris bien soin de mettre un . sur la ligne « blanche » séparant les paragraphes pour bien noter la séparation.Alors, achetez-vous des lunettes si vous avez la vue basse et apprenez quelques règles élémentaires de mise en page.
.Vous qui êtes prof de français, vous devriez savoir qu’une traduction littérale d’un poème, au plus près du texte comme vous dites, est rarement une bonne solution.
Alors moi, misérable ingénieur sans culture, je vais vous faire une interprétation de la traduction que j’ai donnée :
Un vieil étang
On imagine un lieu retiré, dans un endroit ombragé par des arbres, tout est paisible, on est à la limite de somnoler.Une grenouille plonge
C’est une action soudaine et brève qui perturbe le calme.Quel vacarme
On constate que la rêverie somnolente qui nous gagnait est totalement perturbée..
DÉCIDÉMENT, VOUS ÊTES, UN PARANGON DE BÊTISE CUCUL. -
@amiaplacidus
La traduction littérale d’un poème est bien sûr une mauvaise solution : on perd la magie des mots et le nombre de syllabes.
Une traduction possible de 水の音 : Ploc
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@amiaplacidus
Mais, en fait, vous n’avez rien compris à ce qui est écrit dans l’article, je cite :
« Et il commente ; »Quand je me récite ce poème, j’imagine un cadre paisible, une grenouille qui presque sans bruit touche l’eau et les vaguelettes qui ondulent sur cet étang jusque-là immobile, formant des cercles autour de l’endroit où le batracien a plongé.«
Moment de calme, de sérénité, moment de bonheur devant le spectacle de la nature, dans le silence du soir... »
Le poète n’est pas du tout perturbé : il goûte le bonheur de ce bruit au milieu du silence de la nature...
Il faut lire plus attentivement... les insultes ne sont pas des arguments... c’est même une preuve de faiblesse...
Ecoutez aussi la chanson The sound of silence... le thème : l’incommunicabilité... il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre...
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@rosemar :
Le poète n’est pas du tout perturbé : il goûte le bonheur de ce bruit au milieu du silence de la nature...
C’est exactement le contraire que tout ce que disent les connaisseurs Japonais de l’œuvre de Bashô.
.
Pour en avoir le cœur net, j’ai présenté la discussion à mon épouse, vietnamienne d’origine, mais qui a fait trois ans d’études d’art à Kyoto, qui parle, lit et écrit le japonais.
Sa conclusion est cinglante :Laisse tomber, c’est une conne prétentieuse.
Et croyez-moi, pour qu’une Asiatique d’Extrême-Orient, lettrée, polie et respectueuse en arrive à se lâcher de la sorte, il faut croire qu’elle pense bien pire. -
@amiaplacidus
Et on en rajoute une couche ! Encore des insultes sous le couvert de votre « tendre et si cultivée » épouse... une référence !
Basho décrit plutôt les choses simples que la vie nous offre, les petites surprises que nous rencontrons chaque jour.... et il y en a beaucoup...
Vous devriez vous mettre à l’écoute de la nature... c’est très apaisant, vous savez ?
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@amiaplacidus
Le haiku de Basshô ne parle pas de paix :
古 池 や (furu iké ya)
蛙 飛びこむ (kawazu tobikomu)
水 の 音 (mizu no oto)
Un vieil étang
Une grenouille plonge
Buit de l’eau
Mais qu’importe, le haïku dans l’esprit zen suggère qu’un fait infime peut troubler notre sérénité.
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@ricoxy
Il s’agit plutôt d’une attention à l’instant présent :
« Durant un instant, le vieil étang est tiré de sa mutique torpeur et la tranquillité de l’eau rompue par l’onde qui se propage à la surface. Derrière l’apparente simplicité d’une scène bucolique, le haïku témoigne de la capacité de l’esprit à saisir avec fulgurance la fugacité d’un instant, tel un sabre tranchant une tige de bambou ou la tête de l’ennemi. Matsuo Bashô était fils de samouraïs. S’il n’a jamais manifesté de goût pour l’art de la guerre (le bushido), sa poésie, en revanche, en conserve des traces manifestes : la conscience aiguë de l’instant présent est autant l’affaire du moine contemplatif, que celle du poète ou celle du guerrier. Car il peut se produire que l’instant présent s’avère, dans l’art du combat, l’instant crucial.
Cette attention à l’instant présent, me semble-t-il, ne saurait donc être trop rapidement confondue avec cette forme de relâchement - ainsi que l’extase un peu béate qui en résulte - à quoi on voudrait trop facilement résumer la sagesse d’Epicure, en oubliant que ce plaisir des sens ne prend justement tout son sens que dans la conscience vive du caractère éphémère de l’existence. C’est parce que nous n’avons qu’une seule vie (l’éternité ne nous est pas permise) que chaque instant intelligemment savouré acquiert sa valeur et sa signification. »
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@ricoxy
Une attention portée à la nature...
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@rosemar
On peut analyser, comme vous le faites, le haiku en pointant l’unicité de l’instant présent (le saut de la grenouille). Saut qui trouble momentanément le silence du vieil étang. Mais tout revient vite à l’immanence et à la permanence de l’instant précédent, dans une infinie torpeur.
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Votre article est totalement creux
Venez visiter mon village de 300 âmes, vous y entendrez un silence assourdissant et vous constaterez que les villes sentent les gaz d’échappement et entretiennent un brouhaha incessant.
Vous enfoncez, comme à votre habitude, des portes ouvertes ?
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Encore un article pour ne rien dire, à part n’importe quoi. Le silence dans la Nature n’existe pas, il y a toujours des bruits, ne serait-ce qu’une mouche qui vole. Comme dit le dicton, la Nature a horreur du vide, et cela vaut pour notre environnement sonore. Rien de plus angoissant que le silence, qui nous prive d’un de nos systèmes de défense, l’ouïe. Mais je vous accorde qu’en milieu très urbanisé, le bruit intense et permanent devient lui-même une source d’angoisse. Faites-nous un article sur les nouvelles sirènes de pompier, de police, d’ambulance, qui dépassent largement les 120db, seuil des séquelles auditives pour l’homme. Et en même temps sur tous les nouveaux panneaux lumineux à Led surpuissants qui vous aveuglent des secondes quand ils s’allument, vous mettant en danger au lieu de vous protéger.
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@Com une outre
Bien sûr qu’il y a toujours des bruits dans la nature et quand on est loin des bruits de la ville, on peut les entendre... Mais qui perçoit les chants des oiseaux en ville, par exemple ? Qui y prête attention ?
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@rosemar
On y prête attention quand on ne les entend plus, question de déséquilibre de l’environnement sonore. Parce que des oiseaux qui s’expriment, il y en a plein en ville, de toutes sortes. -
@Com une outre
En campagne c’est différent, on entend les oiseaux car c’est parfois le seul bruit durant quelques instants. J’entends justement les oiseaux environnant en vous écrivant.
J’entends les coucous, les rouge-queue, ... jusqu’à parfois entendre les cris des rapaces comme les buses ou les faucons. La nature a trouvé un équilibre que l’homme c’est octroyé le droit de déséquilibré au nom non d’un Dieu mais se considérant comme un Dieu alors que nous ne maitrisons absolument aucun cycle naturel.
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@Com une outre
Non, les gens saturés du bruit des voitures ne perçoivent pas les chants des oiseaux, bien qu’il y ait de nombreux oiseaux qui chantent...
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@Christophe
Le bruit des oiseaux ; c’est tout dire... -
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@amiaplacidus
C’est cela, faites silence.
Néanmoins, je suis extrêmement surpris par la qualité des réponses sur ce site.
Vous en êtes un autre. -
@rosemar
Si vous commenciez par éteindre la télé, ça nous ferait des vacances !…^^
..
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@Durand
A propos de vacances, et si vous en preniez ? -
@Hector
J’attends la rentrée, que les blaireaux retourne taffer,…pas envie de vous rencontrer.
..
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@Durand
Vous n’êtes obligé ni de lire, ni de commenter... Alors, où est le problème ? On se demande...
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@rosemar
Aucun problème, rosemar… Quand je mets ^^, c’est pour de rire !
Mais il se fait dard et comme on dit, « Le silence et dors ! ».
Bees
..
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-
-
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Il y a les méchants, les imbéciles, les à-prioristes, les crétins, les idiots, les orgueilleux et beaucoup de prétentieux.
A ceux-la je dis ; Allez consulter la nature et vous verrez que vous êtes loin du compte.
Merci Rose de nous rappeler que trop de gens sont bruyants, peut être pour se convaincre d’exister, mais que le silence est une musique merveilleuse.-
@Hector
Si ce que vous avez à dire est moins important que le silence , alors ...taisez-vous !
vous aussi @ rosemare aux grenouilles...hi hi hi -
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@Hector
La silence même dans la nature est chose rare. Les bruits sont totalement différents entre les villes et les campagnes, cependant je me souviens d’un interview de Raimu dans les années 40/50 qui parlait déjà de la régression du chant es oiseaux dans sa Provence natale.
Lorsque je me promène dans ma campagne meusienne, il n’existe aucun silence, pas plus que mes souvenirs de randonnées dans les Pyrénées d’ailleurs.
Les bruits sont différents, moins agressifs sans doute mais surtout totalement naturels ; le bruit d’un isard qui s’enfuie par la présence humaine ou d’un faucon pèlerin qui fuit l’humain, nous pouvons voir la différence ... dans les grandes villes un bruit incessant, une forme de bruit de fond qui accapare notre capacité d’écoute fait place rase de tout autre bruit.
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@Armand Griffard de la Sourdière
Vous nous montrez là une grande capacité humoristique, félicitations.
Continuez, je sens en vous un pur intellectuel. -
@Hector
Ne soyez pas vous-même prétentieux, pseudo-poète. Le silence n’est rien, le vide sonore (dans la capacité de notre ouïe), si vous pouvez l’imaginer. Et encore, vous entendriez les sons de votre propre corps. -
En effet, c’est très clair. Je comprends.
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Le silence ? rosemar ?
Cela n’existe pas !
Pas assis sur un bord de mer.....
Pas assis sur une dune en plein désert.....
Pas calfeutré dans une chambre.....
Juste peut être un peu, en plongée ( quoique)....
Et même, même les battement de votre coeur, s’y mettent, et deviennent omniprésents !
Mais.....As t’on le choix ?
Alors je crois bien que le silence, n’existe pas, dans cette existence terrestre !
Et c’est une chance.... Cela prouve que l’on est VIVANT !
-
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@ETTORE
Juste peut être un peu, en plongée ( quoique)....
Bon le silence c’est surtout dans les zones dites réserves naturelles o il n’y a aucun bateau parce que les bateaux avec moteur + hélices font du bruit même sous l’eau.
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@Hector
Je vous ai répondu par un silence ..totor , c’est la meilleure réponse que l’on puisse faire à un sot -
@Christophe
Ce doit être possible au fond de la fosse des Mariannes , j’imagine déjà Rose et Hector dansant la calypso en souvenir de Cousteau dans le« monde du silence . »
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@Armand Griffard de la Sourdière
J’en rêve... -
@ETTORE
Du silence en plongée ? Sans doute pour ceux qui n’ont jamais plongé...
Pour moi qui ai plongé en siphon pendant de nombreuses années, le bruit de l’air dans mes détendeurs puis, lorsque je le relâche, lorsque les bulles fusent tout autour de moi, contre les parois ou contre la voûte, ce bruit est infernal. Bien sûr je l’utilise aussi pour me guider, lorsque l’eau est devenu opaque et lorsque mes phares deviennent inutiles. Mes propres bruits internes, les battements de mon coeur forment une cacaphonie. Je dois y être attentif, comme à tout le reste. C’est au son que je me rends compte de mes réactions. Battements de coeur précipités ? Alerte. Du calme. Respiration trop rapide ? Alerte encore. Attention... Et quand je remonte dans une diaclase, c’est aussi le bruit de mes bulles qui me signale la proximité d’une surface libre. Est-elle respirable ? Est-elle suffisante pour passer la tête ? -
-
Rose-Marie, votre écrit, déchaine les passions
Mais quel plaisir de voir batailler l’histrion
Et le simple d’esprit qui côtoie le fébrile
Et qui s’affirment ainsi, on ne peut plus subtils.
Ah Rose, je vous en prie, écrivez, écrivez
Et ne cessez jamais de provoquer, d’outrer
Ces esprits modérés, pour tout dire, ces idiots
Qui de toutes façons ont déjà condamné
Votre façon d’écrire avant que de poster.
Vous êtes une âme pure, Rose
Ne changez pas.-
@Hector
C’est une déclaration en bonne et due forme ou je ne m’y connais pas.
Dommage que la rime ne soit guère riche...
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@Seth
Tout à fait, c’est une déclaration, on sent le connaisseur,.
Quant à la rime, ne vous gênez pas ; Faites mieux, je vous en sens tellement capable. -
@Hector
Tu t’entêtes et t’as tort, Totor...
Pour moi, c’est plutôt du haïku avec allitération.
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@Seth
Et au fait, comment vont Andromaque et le petit ?
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@Hector
Merci Hector... c’est curieux comme le silence fait parler et génère tant de commentaires...
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@Hector
Et merci et bravo pour le poème !
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@Seth
Des allitérations dans dans ce genre de poésie, je n’en connais pas bien que tout soit possible.
Simplement ce genre ne pourrait souffrir d’allitérations. Plusieurs répétitions dans de si courtes phrases alourdiraient le texte et lui ôteraient cette légèreté qui s’exprime justement par sa brièveté.
Mais vous semblez maitriser pleinement le sujet. Seriez-vous assez aimable pour nous en donner un exemple ?
L’occasion vous est donnée d’être à la hauteur de votre pseudo.
Faites vos preuves. -
@rosemar
En effet, c’est assourdissant. -
@rosemare aux harengs (le monde du silence...un grand film )
Pour le moins lorsque vous nous épargnez vos délires ukrainiens craignos, il est vrai qu’on peut se rosemarrer à bon compte .
Mais là avec totor , nous avons affaire à un esthète ,une espèce de sybarite ...arf !
Dans l’quartier d’la gare du Nord
Tout le monde connait Hector
Ce garçon fait un métier
Très particulier
IL passe les rails de chemin de fer
Chaque jour au papier de verre
Et comme il n’est pas feignant
Chacun s’écrie en le plaignant
♪ T’as tort Totor, tu t’uses et tu te tues
Pourquoi t’entêtes-tu
Tu perds toutes tes vitamines
Regarde un peu ta bobine
T’as tout un tas de tics et tu t’éteins
tu t’attaques à ton teint ... ♫Si c’est pas de poésie çà...hein !?
-
@Armand Griffard de la Sourdière
En effet, c’est sidérant. Votre maitrise de la vulgarité est bouleversante.
Je vous admire.
Malheureusement je crains que votre indigente poésie ne cadre pas avec votre avatar.
Choisissez quelque chose de plus simple, de plus approprié.
Mais vous disiez préférer les « haïku » ?
Alors ? Faiblesse, monsieur le prétentieux ou simple dérobade ? -
@Armand Griffard de la Sourdière
Hector est bien connu, on le retrouve ici :
Elle était encore demoiselle
Grand maman la belle Isabelle
Quand elle épousa l’grand Hector
A la Goutte d’orC’est une homme qui a une histoire...
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@Hector
Pôv totor qui n’arrive plus à suivre le fil des coms
j’ai jamais parlé de tes histoires d’haïcul
envisage plutôt çà lors de ton prochain RV avec Rosemamour ton prochain rencard ... ta future amarre -
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@Hector
La méduse se déclare amoureuse d’une arête de poisson ? -
rosemar , paraitrait que le silence est d’or, la parole d’argent !
Je ne me sent point alchimiste des mots, pour les transmuter, en métal plus précieux.
Mais souffrez, qu’en silence, je vous en élabore un collier de bonnes raisons, pour en user.
Car les silences, sont bien plus expressifs, que les mots.
Soyez embarrassé, et essayez de le dire avec des mots, et vous coulerez.
Soyez indifférent, et essayez de le justifier avec des mots, et vous serez à la peine.
Souffrez d’incompréhension, et tachez de l’exprimer, vous en souffrirez...
Subissez tout cela, avec silence, parce que si parler est un « droit » le « silence » lui est une « respiration ».
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Chère Rose-Marie, soyez louée pour votre incroyable capacité à faire sortir les rats de leurs trous.
Si vous saviez comme je m’amuse ! Un vrai régal...
Rose, en fait, je crois que je vous aime.-
@Hector
Ici, tout le monde aime rosemar et même ceux qui la charrient la chérissent !
Tall le disait, à l’époque : « Une rosemar par jour éloigne le médecin du bourg. » (à condition de bien viser, bien sûr).
« Rose, en fait, je crois que je vous aime. »
Revenez quand vous serez sûr !
..
-
-
@rosemar
Je suis ravi de vous être agréable.
ils aboient fort les roquets mais c’est sans danger.
Ce n’est peut-être que leur façon d’applaudir pour ressembler aux humains et nous prouver ainsi, l’intérêt qu’ils nous portent.
Avez-vous néanmoins remarqué que plus ils sont petits et plus ils sont hargneux ?
Ceux-là doivent être minuscules...
Portez-vous bien Rose, à très bientôt. -
@Hector je ne suis pas un roquet mais un chien patou
et ta suffisance d intello de mes deux est insupportable .
et je reprends l alexandrin de l un de nos grands poetes contemporains
« Cass toi pov , con »
. -
@mmbEb
En effet, je me suffis à moi-même. Vous avez encore de la marge. -
@Hector
« Rose, en fait, je crois que je vous aime ».
Ben, t’es pas dégoûté. Elle pourrait être la grand-mère de ta femme ! Et elle a les fesses pleines de plis graisseux et poilus. -
@xana
Ces plis dont vous parlez, c’est à la bouche que vous devez les avoir si j’en crois votre réplique.
Néanmoins je vous fais mes compliments ; Je suppose que vous êtes là, près du summum de vos capacités.
Continuez, je suis sûr que vous êtes capable de mieux faire. Je sens en vous un potentiel rare... -
Un écrivain décrivait la surdité comme une sorte d’abyme profond sans bruit, pas du tout, en général, comme décrit Céline qui a été traumatisé pendant la guerre, c’est un tintamarre de bruits divers et guère harmonieux, il y a souvent conjointement des acouphènes.
Même dans une oreille normale en l’absence de bruits extérieurs vous avez toujours un fond sonore, il y a une technique de méditation dans le yoga, bien sur les bruits du quotidien masquent ce son subsistant.
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@Decouz
Il y a les chambres de privation sensorielle, une forme de torture psychologique mise au point par la CIA dans les années ’50, mais qui ont aussi des applications thérapeutiques.
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Le silence absolu n’existe pas sur terre. Les molécules en mouvement tout autour et à l’intérieur de nous produisent des sons, un bruit de fond perpétuel et parfaitement audible. Les scientifiques parlent même du ’’bruit du silence’’ !
Tout au plus peut-on parler de silence relatif, ou plus exactement de calme. La nuance est importante. Il y a longtemps de ça, il existait à la Cité des Sciences à la Villette un caisson où les visiteurs pouvaient faire l’expérience du silence total. Au bout de quelques minutes, l’expérience devenait complètement déstabilisante.
Et puis, il y a les faux silences des bavardages incessants et souvent cruels avec soi-même, qui ne s’arrêtent que lors d’une perte de conscience, et qui peuvent occasionner des souffrances extrêmes, pires que la tondeuse du voisin ou l’aboiement d’un chien... Mais là, on tombe dans un autre sujet...
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Bonjour !
Je suis contrairement à beaucoup sur le forum d’ accord avec vous !
Par contre en effet des grenouilles,prennent le relai des cigales en fin de journée, dans un vacarme assourdissant, puis au tour des oiseaux des les premières lueurs :
selon certaines latitudes .
Adepte de méditation, il est très difficile de trouver des endroits calmes et sans bruits !
A part quelques monastères reculés, ou centre de médiation il y a toujours du bruit, meme la pluie tient à participer et quand c ’est le calme absolu vous entendez votre coeur qui lui aussi vous rappelle que vous êtes en vie ...
Je suis entièrement d’ accord que les gens ne peuvent vivre sans faire de bruit et quand vous avez ce privilège, il y a toujours des kons qui arrivent avec leur transistors ou téléphones, avec Ht parleurs pour cacher ce privilège que de moins en moins de gens arrivent à apprécier , savourer et s’ épanouir !
Et ce que ce soit au bord de la mer, comme en montagne ou presque d’ une rivière !
Ensuite vous avez des populations plus ou moins bruyantes je pense aux Africains, Sud Américains ou simplement Hindous , ou c ’est la ZIK à DONF / 24 ou presque ?
Pénible, mais ces sociétés font tout pour que vous ne puissiez penser et toujours perturbé par du bruit , vous zombifier et ce dans les restaurants, boites vocales ou messageries ou l’ on vous met toujours de la zik pour vous faire poireauter !
Rares sont ceux qui apprécient ce privilège ; Merci pour votre article !
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@karibo
C’est trop beau ce que vous dites là !
Cela mériterait au moins ... une minute de silence -
@Armand Griffard de la Sourdière
Je vois que ce n’ est pas tombé dans l’ oreille d’ un sourd ...
Merci « pour ce moment » ...
La majorité des gens ont peur d’ eux memes, et couvrent cette lacune par du bruit , et pourtant ce n’ est que dans le silence que l’ on peut se découvrir.
Ne dit-on pas que le silence est d’ or ?
Adage réservé : « aux riches » ... -
@karibo
« le silence est d’or pour les riches »
pour les sans dents ce serait plutôt : fais silence et dors !Dans les années sixties (Simon&Garfunke un duo yankee(comme leur nom l’indique )ont chanté the sound of silence qui s’est bien vendu mais le vinyl était muet ,vide de son ...j’me suis fait avoir
Si comme moi vous êtes musicien , j’ai retranscrit ici -la partition lyric&tab...enjoy -
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@karibo si vous voulez du silence absolu , vous rentrez dans une chambre sourde ou anéchoique .
Chambre qui sert a la mesure en acoustique .
A a la cite des sciences de Paris , on peut rentrer dans ce type d enceinte
et c est surprenant puisqu aucun bruit de fond résiduel n est perceptible hormis celui de votre corps .
Quant au monde du silence , il n existe pas stricto sensu .
Quant au silence , bien qu habitant en ville , je l ai .
Et il est vrai que certaine catégorie de personnes sont bruyantes mais la c est le diktat du vouloir vivre ensemble .
et la ZIK est devenu partenaire ou l instar des ecrans une addiction .
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@karibo
quand ils ont commencé à mettre de la musique dans les supermarchés j’ai pesté intérieurement. Puis je me suis habitué. On s’habite à tout.
Aujourd’hui, dans certains magasins, il y a des horaires aménagés pour les personnes sensibles : lumières peu agressives et silence feutré. -
https://www.youtube.com/watch?v=nkUOACGtGfA
Le son du silence…
Bonsoir obscurité, ma vieille amie,
Je suis venu discuter encore une fois avec toi
Car une vision s’insinuant doucement en moi,
A semé ses graines durant mon sommeil
Et la vision qui fut plantée dans mon cerveau, demeure encore
Dans le son du silence
Dans mes rêves agités j’arpentais seul,
Des rues étroites et pavées
Sous le halo d’un réverbère,
Je tournais mon col à cause du froid et de l’humidité
Lorsque mes yeux furent éblouis par l’éclat de la lumière d’un néon,
Qui déchira la nuit et atteignit le son du silence
Et dans cette lumière pure je vis,
Dix mille personnes, peut être plus
Des personnes qui discutaient sans parler,
Des personnes qui entendaient sans écouter
Des personnes qui écrivaient des chansons qu’aucune voix n’a jamais partagées,
Et personne n’osa déranger le son du silence
Idiots, dis-je, vous ignorez,
Que le silence, tel un cancer, se développe
Entendez mes paroles que je puisse vous apprendre,
Prenez mes bras que je puisse vous atteindre
Mais mes paroles tombèrent telles des gouttes de pluie silencieuses,
Et résonnèrent dans les puits du silence
Et ces personnes s’inclinaient et priaient
Autour du dieu de néon qu’ils avaient créé
Et le panneau étincela son avertissement
A travers les mots qu’il avait formés
Et le panneau dit : les mots des prophètes
Sont écrits sur les murs du Métro
Et des halls d’immeubles,
Et murmurés à travers les sons du silence
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@Durand
MERCI ! Magnifique chanson...
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@Durand
« les chanteurs ont pointé, ainsi que tous les observateurs l’ont noté, un malheur, voire le plus grand malheur de nos sociétés occidentales : non pas l’exclusion, non pas l’aliénation, non pas même la solitude, mais l’isolement, c’est-à-dire la dramatique carence de communication entre les hommes : « Des personnes qui discutaient sans parler [People talking without speaking], Des personnes qui entendaient sans écouter [People hearing without listening] ». »
https://pascalide.fr/letre-ou-le-neon-the-sound-of-silence-plaidoyer-contre-lincommunicabilite/
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@rosemar
Oui en Occident (mais pas que..), le crédit à la consommation a désorganisé la société, faisant en sorte que chacun ait désormais l’impression de ne pas avoir besoin des autres. Utiliser le vocable “société occidentale“ est désormais un abus de langage, tant l’égoïsme qui la caractérise est par essence antisocial. C’est juste du bétail qui se laisse traire (taire…) par ses créanciers…
Mais je note que vous déplorez chez-nous la disparition du lien social, alors que vous exécrez Poutine, qui lui, fait tout son possible pour le protéger et le renforcer en Russie…
Dieux se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes….
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@Durand
Poutine protège le lien social en faisant la guerre, en bombardant un pays voisin ? On aura tout entendu !
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@rosemar
Les populations russophones du Donbass étaient, elles aussi, bombardées depuis le Maïdan (9 ans !..) et vous le savez pertinemment. Vous portez haut l’irrationalité des trouillards…
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@Durand
préserver le lien social grâce à la guerre ? C’est moral ?
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@rosemar
L’opération militaire spéciale a commencé il y a deux ans et demi alors que Poutine s’évertue à recréer du lien social en Russie depuis 25 ans… Votre réponse pourrait tenir de la chutzpah et du pilpoul… En faites-vous usage comme d’autres font de la prose sans le savoir, ou bien… ?…
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@rosemar
Chez moi, c’est la fanfare des grenouilles toutes les nuits pendant la saison des amours, l’orchestre des oiseaux comme ce gabicidé dès le lever du soleil et celui des cigales toute la journée en été.
À part cela, j’entends une voiture venir chez moi 5 minutes avant qu’elle n’apparaisse.
On entend presque pousser les arbres.
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@SilentArrow
Merci pour la vidéo : des chants impressionnants !
Quel est ce paradis où vous vivez ?
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@rosemar
À la recherche du silence...sur les traces de Benoît de Nursie, Robert de Molesme, Bernard de Clairvaux...
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@SilentArrow
Ce silence n’est pas l’absence de bruit, le rechercher est déjà trop bruyant.
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rosemar
Le mot « silence » a parfois une connotation sinistre, comme la loi du silence de la mafia (omerta) ou « Le silence des agneaux ».
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@SilentArrow
Et aussi le monde du silence, le silence est d’or...
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Le plus beau, le dernier, celui que l’on redoute
Celui qui adviendra pourtant, quoi qu’il en coûte
Celui dont on a peur et que chacun déplore
Ce silence, l’ultime, est celui de la mort.
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