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Accueil du site > Tribune Libre > À propos du mariage homosexuel

À propos du mariage homosexuel

Ce débat sur le mariage homosexuel nous ferait presque croire qu’il existe vraiment une gauche qui s’oppose avec la plus ferme énergie à la droite. Sur ce point, c’est raté, car la question clive les deux courants. Justement, il se pourrait bien que tout ceci n’ait pas grand-chose à voir, ni avec le mariage, ni avec les homosexuels.

Voyons les termes du débat. Le mariage est une institution en nette perte de vitesse. Les naissances hors mariage qui étaient de 5,9 % en 1965 ont explosé à 54 % en 2010, selon une courbe ascendante qui ne faiblit pas. Initialement marginal, faire des enfants sans être marié devient aujourd’hui la norme !

L’église, qui a voulu faire du mariage un sacrement indissoluble, a dû céder la place à la République, qui n’a guère pu faire faire mieux. Il faut dire que ces derniers temps, la République est bien décevante : les salaires baissent et l’avenir est incertain. Alors, à quoi bon solliciter monsieur le Maire pour vivre ensemble ? En effet, quand on se marie, c’est rarement en vue de mener une vie commune : c’est souvent déjà fait. Alors, on se marie pour un prêt bancaire, pour faire plaisir à sa vieille maman, pour adopter un enfant, pour obtenir la nationalité française (en 2011, 13 % des mariages unissent un couple dont l’un des conjoints est de nationalité étrangère). Ou pour bien d’autres raisons, dont chacun peut citer des exemples.

Alors, le nombre de mariage s’effondre. Selon l’INED, la baisse est de 20 % en seulement 10 ans (de 2001 à 2011). Dans la même période, le nombre de Pacs à été multiplié par 23 ! En 2011, environ 5 % des Pacs unissaient des homosexuels. D’ailleurs, le Pacs offre à peu près les mêmes avantages sociaux que le mariage, à un gros détail près, très sensible pour les couples vieillissants, la pension de réversion n’est pas prévu. Remarquons que modifier le Pacs sur ce point ne soulèverait surement pas un « débat de société » ! Mais on ne parle pas de Pacs mais de mariage pour les homosexuels.

Justement, qui sont-ils ? Le journal Têtu a chargé l’IFOP de mener l’enquête. Il en ressort qu’environ 3,5 % de la population se déclarent homosexuels et qu’aux 2/3, ce sont des hommes. Ils ne sont pas beaucoup plus parisiens, ni cadres supérieurs que la moyenne. La seule spécificité est que les homosexuels ne sont que 50 % à vivre en couple, alors que les hétéros le sont à 70 %.

En somme, on propose aux homosexuels, moins demandeurs que la moyenne, de contracter un mariage que chacun s’accorde à voir comme ringard ! C’est franchement pas sympa ! Parce que, à la différence du Pacs, qui est indifférent à la procréation, le mariage la prévoit.

Alors faisons une hypothèse. Imaginons que le problème ne soit ni le mariage, ni les homosexuels. Mais que ce soit un débat, très vif, au sein même de la bourgeoisie. Une partie de cette bourgeoisie, plutôt parisienne, qui se veut moderne et libérée, trouve que faire des bébés, c’est chouette, mais la grossesse, c’est chiant. Madame est patraque pendant des mois, l’accouchement est vraiment déplaisant, et puis, ça fait tomber les seins. Alors, le mieux, c’est que ce soit la bonne qui s’y colle. Ça va coûter un peu, mais, bon, elle sera si contente de gagner un peu d’argent !

Une autre partie de cette même bourgeoisie, venant des anciennes régions catholiques, comme la Bretagne, l’Alsace ou le Sud-ouest, s’y oppose farouchement. Pour eux, un bébé, ça se fait avec une dame et un monsieur, point à la ligne. Remarquons que ce n’est pas faux ! Mais c’est absolument interdit par la loi, les mères porteuses. D’ailleurs, tout commerce du corps est interdit : on ne peut ni vendre ni acheter un œil, un foie ou un rein. Pas même du sang. Et cette règle est somme toute assez consensuelle.

Et puis, ce n’est pas dans la loi, me direz-vous. D’ailleurs, le Président l’a dit clairement : cette partie est retirée et fera l’objet d’un débat ultérieur. Justement, si c’est retiré, c’est que cela y fut. Et qu’on en reparlera. Mais, allez vous ajouter, la question ne se pose que pour les homosexuels ! Certes, mais imaginons que, pour cette partie de la population, la loi permette les mères porteuses, cette bourgeoisie qui se veut moderne réclamera immédiatement, au nom de l’égalité, que cela lui soit aussi permis.

La meilleure façon de détruire une loi consensuelle, c’est de lui trouver des exceptions.

D.R.

http://www.resistance-politique.fr/article-a-propos-du-mariage-homosexuel-117406024.html


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17 réactions à cet article    


  • Dany romantique 29 avril 2013 10:44

    à Résistance,

    Bravo pour ce courage de la part d’un collectif du Parti Communiste du Nord. La question du mariage pour tous est transversale à la politique politicienne. C’est une question sociétale et non pas sociale. C’est philosophique et le clivage gauche/droite, a été pris en otage. Soit tous alignés derrière Mmes Belkassem, Fillippeti et Caroline Fourest, ou soit à être amalgamé avec des catholiques traditionnalistes et Mr Mariton n’est pas significatif de cette réflexion personnelle, individuelle, sur la filiation qui en découle. 
    Les débordements de certains exicités extrémistes des manifs pour tous étaient un piège bien relayé par les « bobos ».
    Qui pour nous amalgamer avec des homophobes crétins. Pierre Perger ? ah bon...il est dans les classes populaires lui ? Il est de gauche ? C’est une fumisterie ridicule. Et surtout c’est un scandale de manipulation.
    La seule voix de gauche qui y était publiquement opposée c’est J.P. Chevènement dèjà le seul à avoir quitter un gouvernement PS. Quel manque de courage de faire chorus avec les parlementaires du PS qui conduisent à approuver l’A.N.I. au détriment des classes populaires ? A quand le coming out des autres ?...  

    • Mendosa Mendosa 29 avril 2013 11:23

      En fait... où voulez-vous en venir ?


      • Daniel D. Daniel D. 29 avril 2013 12:05

        C’est marrant comme les pro mariage gay ne comprennent pas les choses simplement exprimées.

        Cela rend leurs argumentaires simplistes bien plus compréhensibles, il n’ont pas la capacité de comprendre les choses dans leur ensemble, peut être faudrait il faire de la pédagogie avec eux... ce n’est pas leur faute, ils n’y arrivent pas, aidons les !

        Sacrés trolls consacrés de l’idéologie dominante, suiveurs moutonniers de ce qu’on leur donne pré mâché au journal télévisé ou dans leurs regroupements particuliers, cela ferais du bien si au lieu de vous laver le cerveau on vous apprenais a penser...

        Faut pas rêver, on ne fait pas d’un âne un cheval de course, et pour vous l’argent donne tout les droits, y comprit celui de louer un ventre ou acheter un enfant comme on acheterais une tortue, rien de choquant pour vous !

        Daniel D.


      • Mendosa Mendosa 29 avril 2013 13:53

        Daniel D.
        Tout le monde n’a pas l’intelligence dont vous faites très clairement preuve dans le post ci-dessus.

        Ma question à l’auteur (pas à vous, vous ne répondez pas aux questions qu’on vous pose, cf. un autre article sur le même sujet) reste posée.


      • soi même 29 avril 2013 20:13

        @ Daniel, il veaux mieux en rire, un couple de deux sourds cela doit être gratiné.
        Chez eux il doit aussi avoir des amours vaches !


      • Dwaabala Dwaabala 29 avril 2013 11:27

        Explication lumineuse d’un cheminement tortueux.
        Il reste à expliquer les bases théoriques de l’implication et de l’action du PCF dans cette affaire :
        En quoi s’est-il agi d’une lutte, victorieuse, pour « l’égalité » ?
        En quoi se solde-t-elle par « une grande avancée humaine » selon M-G Buffet ?


        • Francis, agnotologue JL 29 avril 2013 11:55

          Bonjour Résistance,

          je n’ai pas mieux à dire que Dany ci-dessus.

          Cordialement.


          • volpa volpa 29 avril 2013 13:51

            Bien résumé.


            • louphi 29 avril 2013 15:50

              Résistance

              « A propos du mariage homosexuel …Voyons les termes du débat. »

              Pour la gauche, la société humaine est un conglomérat informe et informel sans définition ni origine (sine generis). Par cette conception misanthropique de la société, la gauche, engagée à promouvoir l’homosexualité dans la société par clientélisme envers la populace homosexuelle, tronque et fausse à dessein le débat sur le « mariage homosexuel ».

              « Le mariage est une institution en nette perte de vitesse. »

              Les statistiques sur le mariage, entendu hétérosexuel, sont un faux débat. L’effondrement des statistiques du mariage hétéro ne peuvent servir de fondement pour le « mariage homo » ou « l’homoparentalité » qui n’ont aucun sens.

              « Alors faisons une hypothèse. Imaginons que le problème ne soit ni le mariage, ni les homosexuels. Mais que ce soit un débat, très vif, au sein même de la bourgeoisie. »

              L’hypothèse bourgeoise est pertinente. Elle permet de comprendre les motivations psychologiques et les bases économiques qui fondent la nouvelle science bourgeoise, à savoir l’homosexualité politique.

              A propos du « mariage homosexuel », quels sont les termes du vrai débat ?

              Le vrai débat est de savoir pour quelle raison la société se doit-elle de promouvoir l’homosexualité, d’institutionnaliser l’homosexualité, de l’inscrire sur son fronton en tant que valeur sous forme de mariage, au même titre que l’hétérosexualité. Toutes les discussions sur l’égalité des droits, sur la république, concernant le sujet du « mariage homo » ne sont que des digressions pour éviter ce vrai débat, le débat sur ce qui fonde la société.

              La notion de mariage touche à l’essence, au fondement, de la société. La forme de la société, qu’elle soit républicaine, religieuse ou autre, est subsidiaire par rapport à l’engendrement de la société humaine, la procréation. Le mariage, rapprochement entre sexes différents mais complémentaires, par instinct de conservation de l’espèce, est l’institution naturelle fondatrice de la société, l’institution de l’origine de la société. Le mariage transcende l’institution religieuse ou étatique.

              Ce ne sont ni la religion, ni la république, ni quelque autre forme d’organisation spirituelle ou d’Etat, qui ont inventé le mariage. Au contraire, toutes les formes spirituelles et étatiques d’organisation de la société, la religion et la république en particulier, n’ont pu prospérer que sur la base du mariage, le mariage naturel, le couple homme-femme, fondement de la société. Le mariage précède et fonde la société. La société à son tour précède la religion et la république et non pas l’inverse.

              Ainsi donc, débattre de la question du « mariage homosexuel » à travers le prisme de religion ou de la république est un faux débat, une tromperie, une escroquerie intellectuelle. Le vrai débat que suscite la question du « mariage homosexuel » est de répondre à la question : pour quelle raison sérieuse et impérieuse la société doit-elle se préoccuper de promouvoir l’homosexualité, plus encore de hisser l’homosexualité sur le même podium que l’hétérosexualité ? Sans trancher cette question au préalable, tout le reste n’est que digression et malveillance vis-à-vis de la société.



              • Dwaabala Dwaabala 29 avril 2013 18:43

                pour quelle raison sérieuse et impérieuse la société doit-elle se préoccuper de promouvoir l’homosexualité ?

                Préliminaire
                Vous faites bien de vous placer au point de vue de la société en général, sinon il est impossible de réfléchir.

                I Réponse de l’avocat du diable

                1) La société rencontre le problème des enfants, paraît-il suffisamment fréquent, qui se retrouvent éduqués par des couples homosexuels, du fait qu’on a pu virer sa cuti. Il faut que ces enfants puissent bénéficier d’un cadre familial non discriminatoire (!).
                2) La société veut reconnaître et marquer la puissance de l’amour  : ce serait de l’homophobie rampante que de pas accorder indépendamment de leurs sexes, mais suivant « leur genre », le droit de se marier à ceux qui s’aiment.
                3) Enfin, the last but not the least, le principe d’égalité entre les citoyen(ne)s, implique que Maurice a autant le droit que Paulette de se marier avec Albert.

                II Réponse d’un ringard dépassé
                Ceci dit, la tâche d’une société qui n’est pas atteinte de consomption est d’éduquer ses membres, y compris à la pratique familiale.
                Dans l’apprentissage de masse il y a toujours des échecs : l’énurésie, l’autisme, la dyslexie, le bégaiement, l’idiotie, etc.
                Pour les adeptes de la théorie du genre, cette considération est le scandale absolu, l’homosexualité échappe à ce cadre : elle est de l’ordre naturel.
                Ce qui est un comble de la part d’une théorie qui précisément récuse le caractère naturel de la différence-similitude entre l’homme et la femme ! 

                 


              • louphi 29 avril 2013 23:37

                Dwaabala

                « La société rencontre LE PROBLÈME DES ENFANTS, paraît-il suffisamment fréquent, qui se retrouvent éduqués par des couples homosexuels, du fait qu’on a pu virer sa cuti. Il faut que ces enfants puissent bénéficier d’UN CADRE FAMILIAL non discriminatoire… »

                Le couple homosexuel n’absorbe nullement le critère discriminatoire qui est à la base de cet argument. Un couple homme-homme, ou femme-femme, ne peut engendrer une famille ni en être le symbole.  C’est la nature qui a instauré cette discrimination de manière insurmontable. La société n’y est pour rien. En outre, éduquer les enfants ne signifie pas obligatoirement se déclarer famille maritale. Par exemple les célibataires élèvent bien des enfants sans se déclarer famille maritale. Par exemple encore, des institutions publiques dédiées à l’enfance élèvent bien des enfants sans pour autant se déclarer famille maritale.

                « La société veut reconnaître et marquer LA PUISSANCE DE L’AMOUR  : ce serait de l’homophobie rampante que de pas accorder indépendamment de leurs sexes, mais SUIVANT  ‘’LEUR GENRE’’, le droit de se marier à ceux qui s’aiment. »

                Dans ce cas, pourquoi se limiter à l’amour homo qui peut même se révéler moins puissant que l’amour Père-Fille, Mère-Fils, Grand-père et Petite-fille, Grand-Mère et Petit-fils, Homme-animal, Homme-Plante, etc. L’absurdité de cette conception crève l’entendement. L’amour a beau être puissant, il est incapable d’ignorer ou d’effacer le genre. La nature en a ainsi décidé.

                Quant à l’accusation d’« homophobie » rampante ou non, cette accusation est un bouclier derrière lequel la « nouvelle science », l’homosexualité politique, tente de dissimuler son vrai visage, celui d’un monstre génitophobe, sociétophobe, qui entend bâillonner la société pour la dévorer tranquillement.

                « Enfin, the last but not the least, LE PRINCIPE D’ÉGALITÉ entre les citoyen(ne)s, implique que Maurice a autant le droit que Paulette de se marier avec Albert. »

                L’égalité « de droit », l’égalité par décret, entre Maurice, Paulette et Albert ne pourra pas amener Maurice et Albert à engendrer un enfant s’ils se marient, tandis que Maurice et Paulette, ou Albert et Paulette, le pourront. L’égalité « de droit », par décret administratif, ne pourra jamais combler cette inégalité, cette discrimination de fait, naturelle. Il y a des réalités qui transcendent la société et contre lesquelles la société ne peut rien sans risquer de s’anéantir. Par exemple, la société ne peut pas ne pas promouvoir l’hétérosexualité au risque de compromettre sa propre existence en tant que société.

                Remarquer que tous les arguments avancés pour défendre le « mariage homo » se fondent sur le droit qui est une notion subjective car dépendant d’un rapport de force entre des groupes d’individus. C’est donc dire la fâcheuse tendance autotaritariste de ce mouvement qui prétend être démocratique et républicain. L’homosexualité politique, c’est de l’escobarderie politique. 

                « … la tâche d’une société qui n’est pas atteinte de consomption est d’éduquer ses membres, y compris à la pratique familiale. »

                Cette conclusion est tout à fait celle qui s’impose au terme du débat sur l’homosexualité. La société qui n’est pas atteinte de consomption, de dégénérescence, doit, par l’éducation, combattre la diffusion de la pratique de l’homosexualité, négation de la société, pour la réduire à sa plus simple expression, à son état inoffensif, faute de pouvoir complètement l’éradiquer.



              • Mendosa Mendosa 30 avril 2013 01:56

                Le couple homosexuel n’absorbe nullement le critère discriminatoire qui est à la base de cet argument. Un couple homme-homme, ou femme-femme, ne peut engendrer une famille ni en être le symbole.  C’est la nature qui a instauré cette discrimination de manière insurmontable. La société n’y est pour rien. En outre, éduquer les enfants ne signifie pas obligatoirement se déclarer famille maritale. Par exemple les célibataires élèvent bien des enfants sans se déclarer famille maritale. Par exemple encore, des institutions publiques dédiées à l’enfance élèvent bien des enfants sans pour autant se déclarer famille maritale.

                La nature, la nature, vous les anti vous n’avez que ce mot à la bouche, sans jamais le définir ... Le mariage existe-t-il dans la nature ? NON C’est une convention humaine. L’amour existe-t-il dans la nature ? OUI C’est un sentiment humain ET naturel. L’amour de deux hommes ou de deux femmes EST naturel, c’est la nature qui les a fait comme ils sont.

                Dans ce cas, pourquoi se limiter à l’amour homo qui peut même se révéler moins puissant que l’amour Père-Fille, Mère-Fils, Grand-père et Petite-fille, Grand-Mère et Petit-fils, Homme-animal, Homme-Plante, etc. L’absurdité de cette conception crève l’entendement. L’amour a beau être puissant, il est incapable d’ignorer ou d’effacer le genre. La nature en a ainsi décidé.

                Vous ne comprenez pas que l’on identifie vos amalgames insultants entre homosexualité, zoophilie, pédophilie et inceste comme étant symptomatiques d’homophobie ? VRAIMENT ?

                Quant à l’accusation d’« homophobie » rampante ou non, cette accusation est un bouclier derrière lequel la « nouvelle science », l’homosexualité politique, tente de dissimuler son vrai visage, celui d’un monstre génitophobe, sociétophobe, qui entend bâillonner la société pour la dévorer tranquillement.

                En quoi est-ce que 3 pèlerins qui s’aiment sont une menace pour votre société ?? Comment se fait il que les homophobes soient à ce point terrorisés par l’amour que se porte un pourcentage si faible de la population ? Cette parano est incompréhensible... Franchement on se demande ce qui se cache derrière.

                L’égalité « de droit », l’égalité par décret, entre Maurice, Paulette et Albert ne pourra pas amener Maurice et Albert à engendrer un enfant s’ils se marient, tandis que Maurice et Paulette, ou Albert et Paulette, le pourront. L’égalité « de droit », par décret administratif, ne pourra jamais combler cette inégalité, cette discrimination de fait, naturelle. Il y a des réalités qui transcendent la société et contre lesquelles la société ne peut rien sans risquer de s’anéantir. Par exemple, la société ne peut pas ne pas promouvoir l’hétérosexualité au risque de compromettre sa propre existence en tant que société.

                Promouvoir l’hétérosexualité ou l’homosexualité... ??? Quels arguments vous ont donc convaincu de choisir l’hétérosexualité plutôt que l’homosexualité ? Seriez-vous des homos refoulés pour à ce point penser qu’il suffise de quelques slogans pour changer la sexualité de quelqu’un ?

                Cette conclusion est tout à fait celle qui s’impose au terme du débat sur l’homosexualité. La société qui n’est pas atteinte de consomption, de dégénérescence, doit, par l’éducation, combattre la diffusion de la pratique de l’homosexualité, négation de la société, pour la réduire à sa plus simple expression, à son état inoffensif, faute de pouvoir complètement l’éradiquer.

                « Dégénérescence, réduire, éradiquer »... un vocabulaire digne d’un SS ... mais non non vous n’êtes pas homophobes... smiley


              • louphi 30 avril 2013 12:08

                 Mendosa

                « La nature, la nature, vous les anti vous n’avez que ce mot à la bouche, sans jamais le définir ... »

                Force est de constater que la « nouvelle science », l’homosexualité militante, l’homosexualité politique, ne parle pas le langage de tout le monde, le langage de la société. Cette « nouvelle science », qui n’est pas si nouvelle puisqu’elle est une résurgence de la phallocratie esclavagiste gréco-romaine d’il y a plus de 2000 ans, qui embrasse un univers autre se situant en dehors de la société, dispose de ses propres codes, en particulier de son propre langage. Voici que cette « nouvelle science » exige de la société la définition de chaque menue réalité même du vécu le plus ordinaire, la définition de chaque mot, de chaque expression, même du langage le plus courant, le plus basique. Ce faisant, ce n’est point pour se mettre au diapason de la société, mais c’est plutôt pour embrouiller, pour corrompre les règles et les normes de la société par des contre-règles et des contre-normes. La caractéristique de cette « nouvelle science », l’homosexualité politique, c’est qu’elle s’attaque à tout ce qui bouge dans la société à la manière dont un virus s’attaque à un corps sain son habitat et sa nourriture.

                « Le mariage existe-t-il dans la nature ? NON C’est une convention humaine. L’amour existe-t-il dans la nature ? OUI C’est un sentiment humain ET naturel. L’amour de deux hommes ou de deux femmes EST naturel, c’est la nature qui les a fait comme ils sont. »

                On touche ici du doigt, la fumisterie de cette « nouvelle science », l’homosexualité politique, doctrinaire. C’est elle qui, dogmatiquement, décide de ce qui appartient à la nature et de ce qui n’y appartient pas. Il est vrai que la nature dont parle l’homosexualité politique est une nature autre, disons une antinature.

                Ainsi, nous apprenons de cette « nouvelle science » que le mariage « convention humaine », n’existe pas dans la nature tandis que l’amour, lui, existe en tant que « sentiment humain ». Voilà donc qu’un sentiment « humain » défini comme étant le couple « homme-homme » et le couple « femme-femme », existe dans la nature tandis que le mariage, la « convention humaine », c’est-à-dire le couple homme-femme, et plus encore la trinité homme-femme-enfant, n’existent nulle part dans la nature !

                Quand la « nouvelle science », l’homosexualité politique, se pare des vertus de la sexualité, c’est en fait pour masquer sa dépravation, son dévoiement de la sexualité. En effet, cette « nouvelle science » n’explique pas par quel miracle le fion et le gode constituent des organes sexuels d’un corps humain. La « nouvelle science », l’homosexualité politique, doctrinaire, est un virus malfaisant, une escobarderie intellectuelle et morale. En fait, la « sexualité » prônée par l’homosexualité politique n’en est pas ; c’est du dévergondage, de l’érotisme pour l’érotisme, l’érotisme débarrassé du sexe !

                « En quoi est-ce que 3 pèlerins qui s’aiment sont une menace pour votre société ?? »

                « Trois pèlerins qui s’aiment » ne constituent pas plus de menace pour la société que le virus du Sida, par exemple, qui reste sage dans son coin sans contaminer les individus de la société. Faute de pouvoir l’éradiquer, la société (l’immense majorité dans le monde) a jusqu’ici montré qu’elle peut très bien s’accommoder du virus de l’homosexualité, phénomène humain exceptionnel, tant que celui-ci reste inoffensif, c’est-à-dire confiné dans la sphère privée, personnelle, en tout cas invisible. Mais lorsque des individus contaminés par ce virus comportemental, anti-sociétal, s’organisent, se financent, élaborent une doctrine politique, pratiquent le prosélytisme et montent à l’assaut pour avoir droit de cité dans la société, celle-ci, la société doit réagir par tous les moyens pour écarter ce grand danger.

                « Promouvoir l’hétérosexualité ou l’homosexualité... ??? Quels arguments vous ont donc convaincu de choisir l’hétérosexualité plutôt que l’homosexualité ? »

                L’hétérosexualité est l’unique moyen de procréation, de régénérescence et de pérennisation de la société. Sans hétérosexualité, point d’êtres humains. Sans êtres humains, point de société humaine. Sans société humaine, point de république, point de démocratie, etc. 

                L’homosexualité, par nature (encore la dame nature !), c’est l’infécondité. La société, comme tout organisme vivant qui se respecte, ne peut donc pas prendre le risque de promouvoir l’homosexualité sans hypothéquer sa propre existence.

                « Dégénérescence, réduire, éradiquer »... un vocabulaire digne d’un SS »

                Il semblerait que les SS ont été frappés de dégénérescence, réduits et éradiqués par ceux qui leur ont résisté ! Il serait donc surprenant que ces mots aient été l’apanage des SS. Puisque vous cherchez à identifier les SS d’aujourd’hui, commencez par vous regarder vous-même. En tout cas les épigones des SS, ce sont vos amis, la Gauche politique, porte-étendard de votre cause, votre « nouvelle science », l’homosexualité politique. En effet, c’est la Gauche, avec François Mitterrand, qui a normalisé le Front National (FN), parti politique proche des SS, en lui offrant un trône officiel sur l’échiquier politique français (1). C’est encore la gauche qui, aujourd’hui, institutionnalise l’apartheid sexuel dans la société, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre.

                « ... mais non non vous n’êtes pas homophobes... »

                L’accusation d’ « homophobie » n’est qu’un bouclier derrière lequel la « nouvelle science », l’homosexualité politique, tente de dissimuler son vrai visage, celui d’un monstre génitophobe, sociétophobe, qui entend bâillonner la société pour la dévorer tranquillement.



              • Mendosa Mendosa 30 avril 2013 18:12

                Louphi
                Merci pour votre réponse... je suppose...
                Bien qu’elle n’adresse en rien les points que je soulevais... mais les contourne et n’apporte aucune réponse.

                Je commence à voir comme un schéma qui se répète dans votre discours et ceux de vos compatriotes de pensée : des allégations sans fondement répétés ad libitum comme si répeter quelque chose comme un mantra finissait de le rendre acceptable...

                Cette « nouvelle science » (terme répété au moins 9 fois dans votre post), concept que vous contredisez rapidement vous même en rappelant les temps antiques, et que vous tentez de faire valider/admettre par la répétition mais qui ne veut rien dire... permettez-moi donc de passer pour en venir à l’essentiel.

                Nous ne parlons pas le même langage ça c’est sur, le mien je le définis, du moins je m’y efforce... le votre est vague, insultant, méprisant, paranoïaque...
                Vous vous plaignez que l’on demande de vous des définitions précises, c’est pourtant à la BASE même de toute discussion sérieuse, s’assurer que les mêmes termes utilisés ont les mêmes définitions pour débattre.
                « Le langage de la société » ... encore un terme fourre-tout qui ne veut rien dire... la seule référence à cette formule fumeuse ne fait qu’indiquer votre volonté d’exclure les gens qui pensent différemment de vous de cette « société ».

                Vous basez vos arguments sur ce mot, cette notion : la Nature, le naturel... or si vous n’êtes pas capable de les définir, vos arguments ne reposent sur rien.
                Prétendre que ce sont des notions dont les significations sont connues et partagées de tous est une échappatoire pour vous soustraire de la responsabilité intellectuelle qui vous incombe.
                Ces notions sont-elles si communes, courantes et basiques quand vous n’êtes de toute évidence pas capable de les définir ?

                Ainsi, nous apprenons de cette « nouvelle science » que le mariage « convention humaine », n’existe pas dans la nature tandis que l’amour, lui, existe en tant que « sentiment humain ». Voilà donc qu’un sentiment « humain » défini comme étant le couple « homme-homme » et le couple « femme-femme », existe dans la nature tandis que le mariage, la « convention humaine », c’est-à-dire le couple homme-femme, et plus encore la trinité homme-femme-enfant, n’existent nulle part dans la nature !

                Vous mélangez à dessein mes propos. Et m’attribuez des choses que je n’ai ni dit ni pensé, sans pour autant répondre aux questions simples que je pose...

                Reprenons donc :

                Le mariage existe-t-il dans la nature ? NON. Le mariage c’est un contrat. Un engagement social et moral. Ca n’existe pas dans la nature. Autrement, je vous prie de bien vouloir m’indiquez où je pourrais voir deux animaux, signer ce contrat.

                L’amour existe-t-il dans la nature ? Il faut différencier l’Amour humain et le comportement animal qui s’en rapproche (vie de couple, fidélité etc), cependant OUI les deux existent dans la nature.

                Vous me faite opposer le sentiment humain d’amour (prétendument représenté par le couple homo/lesbien) au mariage (prétendument représenté par le couple hétéro) qui est une convention sociale et à la trinité « homme-femme-enfant » dont vous me faites dire qu’ils n’existent nul part dans la nature...
                Je n’ai JAMAIS dit ni même insinué cela : malhonnêteté intellectuelle ou stupidité vous font caricaturer mes propos et mentir pour me discréditer.
                Voici ce que je dis : l’amour est naturel, que ce soit l’amour hétéro, homo ou bi, le couple Male/femelle, avec progéniture ou pas bien sur que ça existe dans la nature...
                Le mariage lui par contre est entièrement culturel.
                L’amour existe indépendamment de la culture. Le mariage, ce contrat, n’existe QUE dans les structures humaines qui le pratiquent.

                ... Bien sur, le reconnaitre vous forcerait à admettre que votre argument selon lequel le mariage homo serait « contre-nature » ne repose sur rien de concret, le mariage hétéro étant lui même « contre-nature » puisque n’existant pas dans la nature. Je comprends votre embarras à devoir définir les mots et les notions que vous utilisez...

                « Trois pèlerins qui s’aiment » ne constituent pas plus de menace pour la société que le virus du Sida, par exemple, qui reste sage dans son coin sans contaminer les individus de la société. Faute de pouvoir l’éradiquer, la société (l’immense majorité dans le monde) a jusqu’ici montré qu’elle peut très bien s’accommoder du virus de l’homosexualité, phénomène humain exceptionnel, tant que celui-ci reste inoffensif, c’est-à-dire confiné dans la sphère privée, personnelle, en tout cas invisible. Mais lorsque des individus contaminés par ce virus comportemental, anti-sociétal, s’organisent, se financent, élaborent une doctrine politique, pratiquent le prosélytisme et montent à l’assaut pour avoir droit de cité dans la société, celle-ci, la société doit réagir par tous les moyens pour écarter ce grand danger.

                L’homosexualité est donc maintenant un virus (comparé au virus du Sida), une maladie... de mieux en mieux ... et l’accusation d’homophobie que de tels propos suscitent ne serait qu’un « bouclier derrière lequel l’homosexualité politique dissimule son vrai visage »... franchement affligeant... nonobstant le fait que cette phrase ne veut rien dire, je ne saurais que vous recommander de faire attention à vos propos car si personnellement ils m’indiffèrent (puisque je les appréhende comme le reflet de votre incapacité à reconnaitre et assimiler votre propre homosexualité... et plus ça va plus vous me confortez dans cette intuition) et que je ne suis pas particulièrement intéressé par la censure (je préfère savoir a qui j’ai à faire), d’autres pourraient être moins tolérants, vos propos sont tout à fait justiciable...

                Un autre point que vos confrères et vous refusez d’adresser, car il suffit à détruire tout votre argumentaire... l’homosexualité ne se diffuse/communique pas. On est homo ou on ne l’est pas, ce n’est pas plus compliqué que cela... et les personnes qui sont à l’aise avec leur sexualité le savent bien, ne se posent pas de questions.
                Ainsi vous n’avez pas répondu à ma question, et je la réitère : Quels arguments vous ont donc convaincu de choisir l’hétérosexualité plutôt que l’homosexualité ? Quand dans votre vie avez-vous fait ce choix ?


              • Ruut Ruut 29 avril 2013 15:57

                Bien vu :)

                Ne jamais regarder le doigt.
                .


                • dominominus Dominique GOUTARD 29 avril 2013 18:00

                  Content de remarquer qu’il existe du monde pour penser aux fondements de la société avec le mariage qui est une histoire mâle-femelle. C’est malpoli ça ? Et la société humaine passe avant la république, comme avant la dictature d’ailleurs. Ces cons embourgeoisés provoquent ou cherchent à provoquer et détourner les consciences, et par là même à éradiquer les progrès d’une personne handicapée mentale en recherche de repères, comme d’un bébé valide d’ailleurs. Il n’y a pas de chômage ni de misère en France. Des cons au pouvoir font chier le peuple avec leurs caprices de bourgeois grassement nantis. Ils cassent les c... à la populace ordinaire. C’est la stupidité des vendeurs de gadgets et des bonimenteurs qui gouverne, et qui au passage profite de l’argent des peuples !


                  • bel95 29 avril 2013 19:57

                    Il vous manque un paramètre, créer une nouvelle identité nécessite de détruire la référence ancienne. Mais pourquoi faire, pousser à l’utra-individualisme (quoiqu’on en pense la famille servait de refuge), où seul quelques uns (oligarchie) définiront ce qui est le bien ou le moins bien. Cette attaque contre l’homme, permet aussi de faire oublier un autre combat celui de l’égale répartition de la richesse. Il n’est pas surprenant que le chantre de cette idéologie une fois franchie les bords de la méditéranné ne revendiquent pas pour ses « soeurs », elle se couvre le visage. Le féminisme à géometrie, géographie variable

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